Densité des logements locatifs sociaux

Cette étude a été réalisée par l’unité Connaissances et Analyses Territoriales du Service Études, Planification et Analyse Territoriale de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Nord.

Pour toutes remarques, contactez l’unité par courriel à l’adresse suivante :

Rapport Nom Date
Service en charge du pilotage de l’étude SEPAT Octobre 2022
Rédacteur Romain CADOT Octobre 2022
Validé par Thibault Vandenbesselaer Octobre 2022

Résumé

Le contexte

  • Besoin en logements
  • Injonctions contradictoires
  • Limites spatiales
  • Dynamiques différentes

Les objectifs

  • Mieux comprendre les densités en jeu
  • Analyser les évolutions à long terme
  • Mettre en avant les rapports de forces

Méthodologie

Éléments étudiés

Base utilisée

  • fichiers fonciers 2021 du CEREMA

Indicateurs utilisés

  • Nombre de logements HLM et SEM

  • Nombre de logements d’habitation de type logement social repéré par exonération

  • Nombre de logements d’habitation

  • Surface cadastrée

  • Année de construction du local d’habitation le plus ancien

  • Année de construction du local d’habitation le plus récent

Hypothèse de travail

  • En utilisant que le dernier millésime, on ne voit pas les logements démolis.
  • Les données sont par nature différentes des bases de données LLS utilisées par le SH notamment du RPLS.Voir notamment les données RPLS à l’échelle EPCI.

Traitement des données

Avant d’analyser les données, on calcule :

  • le nombre de logements sociaux en se basant sur les deux indicateurs des fichiers fonciers ;

  • la densité des opérations contenant des LLS par parcelle . Il est possible que des parcelles contiennent des LLS et des logements privés. Dans ce cas, on calcule la densité de l’ensemble des logements ;

  • la différence entre l’année de construction la plus ancienne et la plus récente pour chaque parcelle.

On peut estimer les constructions qui disposent de dates de construction différentes sur la même parcelle.

Au regard des valeurs en présence, on peut estimer que prendre l’année la plus ancienne sera suffisamment pertinent. En effet, les rares cas (moins de 1 %) où la différence est supérieure à 1 an, on pourra estimer que la densité était déjà déterminée par la construction initiale.

Résultats

À l’échelle du département

On dénombre 283 790 LLS dans le Nord, soit 14 408 de plus que les logements recensés dans le RPLS 2019. Ce qui semble assez proche de la réalité.

Évolution des densités

Lecture de la figure : Chaque point représente une parcelle contenant au moins un logement social construit à l’année de référence. La ligne bleue met en avant la valeur médiane annuelle de l’ensemble des parcelles.

Évolution des densités (échelle logarithmique)

Lecture de la figure : Mêmes données que précédemment. Attention, l’échelle des ordonnées est logarithmique. Chaque graduation principale est en multiple de 10. Les graduations secondaires valent la moitié de la valeur supérieure.

Lecture de la figure : la ligne bleue représente la valeur médiane annuelle de la densité des logements construits à l’année de référence. La moitié des logements sociaux construits en 1990, l’étaient avec une densité de plus de 67 logements par hectare. La courbe noire permet de visualiser la tendance modélisée de cette évolution.

À l’échelle de la typologie des aires d’attractions des villes

Les Aires d’Attractions des villes

Le zonage en aires d’attraction des villes 2020 définit l’étendue de l’influence d’une ville sur les communes environnantes.

Une aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de densité de population, de population totale et d’emploi, et d’une couronne, constituée des communes dont au moins 15 % des actifs occupés travaillent dans le pôle.

Au sein du pôle, la commune la plus peuplée est appelée commune-centre. Dans certains cas, dont Paris, l’aire peut comprendre plusieurs pôles.

Les aires d’attraction des villes sont des entités économiques cohérentes. Une politique publique ciblée sur un pôle pourra avoir des conséquences sur l’ensemble de l’aire. Cette approche fonctionnelle de la ville permet d’étudier les disparités territoriales selon deux dimensions : la taille de l’aire et la distinction entre centre et périphérie.

Lecture de la figure : il s’agit de la même analyse que la figure précédente. On note juste une répartition selon les grandes catégories de communes du département.

Évolution des surfaces construites

Lecture de la figure : la ligne bleue représente la valeur médiane annuelle de la surface construite pour un logement construits à l’année de référence. La moitié des logements sociaux construits en 1990, l’étaient avec une surface de moins de 70m². La courbe noire permet de visualiser la tendance modélisée de cette évolution.

À l’échelle des SCOT

Rapports de forces

Distribution des densités

Rappels

La boîte à moustaches1 résume seulement quelques indicateurs de position du caractère étudié (médiane, quartiles, minimum, maximum ou déciles). Ce diagramme est utilisé principalement pour comparer un même caractère dans deux populations de tailles différentes.

Il s’agit de tracer un rectangle allant du premier quartile au troisième quartile et coupé par la médiane. Ce rectangle suffit pour le diagramme en boîte. On ajoute alors des segments aux extrémités menant jusqu’aux valeurs extrêmes, ou jusqu’aux premier et neuvième déciles, voire aux 5e et 95e centiles.

Lecture de la figure : 25% des parcelles contenant des logements sociaux dans le SCoT du Grand Douaisis ont une densité inférieur à 25 logements par hectare.

Évolution des densités

Lecture de la figure : la ligne bleue représente la valeur médiane annuelle de la densité des logements construits à l’année de référence. La moitié des logements sociaux construits en 2000 dans le SCOT de Lille Métropole, l’étaient avec une densité de plus de 50 logements par hectare. La courbe noire permet de visualiser la tendance modélisée de cette évolution.

Évolution des surfaces construites

Lecture de la figure : la ligne bleue représente la valeur médiane annuelle de la surface construite pour un logement construits à l’année de référence. La moitié des logements sociaux construits en 2000 dans le SCoT Sambre-Avesnois, l’étaient avec une surface de moins de 75m². La courbe noire permet de visualiser la tendance modélisée de cette évolution.

À l’échelle des EPCI

Rapports de forces

Distribution des densités

Lecture de la figure : 25% des parcelles contenant des logements sociaux dans la CC du Coeur d’Ostrevent ont une densité inférieur à 25 logements par hectare.

Évolution des densités

Lecture de la figure : la ligne bleue représente la valeur médiane annuelle de la densité des logements construits à l’année de référence. La moitié des logements sociaux construits en 1990 dans la CU de Dunkerque, l’étaient avec une densité de plus de 140 logements par hectare. La courbe noire permet de visualiser la tendance modélisée de cette évolution.

Évolution des surfaces construites

Lecture de la figure : la ligne bleue représente la valeur médiane annuelle de la surface construite pour un logement construits à l’année de référence. La moitié des logements sociaux construits en 2010 au sein de la CC du Pays Solesmois, l’étaient avec une surface de moins de 75m². La courbe noire permet de visualiser la tendance modélisée de cette évolution.

À l’échelle communale

En matière de densité

En matière de surface construite

Limites

  • Comparaison exogène difficile liée au calcul d’une densité spécifique
  • Une vision agrégée
  • Une analyse non synchronisée avec les principales évolutions réglementaires

Discussion

  • Une vison par grandes opérations
  • Un lien avec des objectifs définis dans les différents plans (PLH, SCOT, etc.)

Conclusion