Analyse de la base Transport en Commun 2020
Cette étude a été réalisée par l’unité Connaissances et Analyses Territoriales du Service Études, Planification et Analyse Territoriale de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Nord.
Pour toutes remarques, contactez l’unité par courriel à l’adresse suivante : ddtm-cat@nord.gouv.fr
| Rapport | Nom | Date |
| Service en charge du pilotage de l’étude | SEPAT | |
| Rédacteur(s) | Laurent Moreau | Décembre 2021 |
| Relecteur(s) | Romain CADOT | Mars 2022 |
| Validé par | En cours de finalisation |
Résumé
L’étude vise à mesurer l’offre territoriale de service en transports en commun en s’appuyant sur la base de données construite par la DREAL avec l’appui du CEREMA.
Les éléments qui ressortent de l’analyse concernant le recouvrement de la tâche urbaine habitée par celle des services de transports en commun sont :
seuls 5,7% des logements du département, soit 71 662 sont mal desservis ;
la MEL et la CUD ont les plus forts taux de recouvrement, soit 98% ;
une couverture à plus de 93% pour les EPCI constitutifs de l’ancien bassin minier avec la CA du Douaisis, la CA de la Porte du Hainaut et la CA Valenciennes Métropole et plus au sud sur la CA du Caudrésis et du Catésis ;
la CA de Cambrai, avec 75%, est la seule des 7 Communautés d’Agglomération du département à avoir un taux de recouvrement de l’habitat inférieure à 94%, c’est aussi le taux le plus bas de l’ensemble des EPCI.
Au sujet de l’organisation des transports en commun :
64% des stops présents sur notre département sont sous une AOM locale
à l’ échelle des 17 EPCI, seuls 8 territoires participent à l’animation locale des transports avec notamment la MEL qui anime, à elle seule, prés de 50% des stops sous gestion locale. La CAPH, la CAVM, la CAD, la CUD et la CAVMS arrivent ensuite avec des taux allant de 10 à 7,7% et la CCCO ou la CACC sont à 3,8% et 1,6%.
Le contexte
Contexte législatif
La loi mobilités, publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019, transforme la politique des mobilités avec pour objectif principal celui de facilité les transports du quotidien tout en les rendant moins coûteux et plus propres.
Parmi les 5 objectifs développés par la loi on trouve ceux de “renforcer les offres de déplacements du quotidien” et de “favoriser le rééquilibrage modal au profit des déplacements opérés par les modes individuels, collectifs […] les transports en commun ou les modes actifs, en intensifiant l’utilisation partagée des modes de transport individuel et en facilitant les déplacements multimodaux”.
Ces deux objectifs sont inscrits dans le programme d’investissement prioritaire visant “le développement de l’usage des mobilités les moins polluantes et des mobilités partagées au quotidien, afin de renforcer la dynamique de développement des transports en commun, les solutions de mobilité quotidienne alternatives à la voiture individuelle et les mobilités actives au bénéfice de l’environnement, de la santé, de la sécurité et de la compétitivité”.
Contexte technique
La DREAL, en lien avec les Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM) de la région, a mis en place depuis 2015 une base rassemblant l’ensemble des données d’offre disponible sur les réseaux de transports en commun.
Un outil développé avec la direction territoriale du CEREMA Hauts-de-France permet, au travers de cartographies :
d’analyser la performance des offres disponibles,
d’appréhender l’accessibilité d’un site via le réseau de transports en commun, le réseau routier, le réseau piéton et cyclable,
d’estimer des potentiels d’offre de transports,
d’évaluer la qualité d’une desserte en un lieu donné.
Il est mis à disposition des AOM et des organismes publics, dans le cadre de leur mission de service public.
L’outil multimodal fait l’objet d’une mise à jour annuelle depuis 2016. Les données sont téléchargeables à l’aide d’un identifiant et mot de passe fournis à l’issu d’une formation réalisée par le CEREMA et à partir du lien suivant : http://www.hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr/&Base-de-donnees-sur-l-offre-de-transports-regionale
Contexte en DDTM du Nord
Cette base peut intéresser la DDTM notamment dans l’instruction des dossiers CDAC, dans la sélection des logements sociaux dans le cadre des relogements du PDALHPD ou dans l’alimentation des portés à connaissance de l’État en amont de l’élaboration des documents de planification.
À noter qu’un outil interactif en ligne devrait nous permettre de nous affranchir de la formation nécessaire à la maîtrise d’un outil qui semble, au demeurant, compliqué à mettre en œuvre.
Les objectifs
Une première étude déplacement domicile-travail, réalisée en régie à
partir de la base de données MOBPRO2016 de l’INSEE montrait
que les transports en commun étaient utilisés par une minorité des
navetteurs, même si le déplacement domicile-travail restait circonscrit
par les limites de l’arrondissement ou même de la commune du domicile.
Elle constatait aussi que le report modal se faisait principalement de
la marche à pieds vers la voiture lorsque la distance domicile-travail
s’allongeaient.
Ce constat interroge la qualité de l’offre territoriale de service de transports en commun proposée à la population des EPCI, même s’il est certain qu’il n’est pas le seul déterminant de son adhésion.
L’étude vise à proposer une première description de cette offre en se focalisant sur la disponibilité d’une offre au regard de son accessibilité piétonne.
Méthodologie
Éléments étudiés
Dans un premier temps nous allons quantifier l’offre de transports en commun en mesurant le recouvrement de la tâche urbaine habitée par celle des transports en commun. Le décompte des logements présents dans la tâche des transports en commun permettra dans un second temps de préciser la qualité de ce recouvrement, puis l’analyse de la répartition spatiale des transports en commun mesurera l’action des différentes Autorités Organisatrices des Mobilités (AOM) dans la construction de la tâche des transports en commun.
La tâche urbaine habitée est construite à partir de la fusion des périmètres élargis à 50 mètres des centres des parcelles habitées des fichiers fonciers 2020.
La tâche des transports en commun est construite à partir de la base de données des transports en commun 2020 par les fusions des périmètres élargis à 500 mètres pour chacun des stops des différentes lignes de transports en commun présentes sur le territoire. Ce tampon a été fixé à 500 mètres, parce que cette distance caractérise les disques de valorisation des axes de transport collectif (DIVATS), à savoir 10 minutes de déplacement à pieds, durée au delà de laquelle on peut considérer que les navetteurs abandonneront l’idée d’emprunter les transports en commun.
Les sources de données
La base de données transports en commun est disponible en se rendant sur ce lien à partir d’un identifiant et mot de passe fournis à l’issu de la formation à l’“outil multimodal” du CEREMA.
Outre les données utiles à la création des isochrones, la base comprend des fichiers géolocalisés des stops des différents opérateurs qui sont :
- la région pour les lignes de trains TER et parfois des lignes de bus,
- le département pour des lignes des bus réparties sur 4 secteurs,
- des opérateurs locaux.
Le recouvrement des zones habitées
Tâche urbaine et arrêts de transports en commun
On retrouve sur la carte dynamique qui suit, un exemple du résultat de la découpe de la tâche urbaine habitée par celle des arrêts de transports en commun. Deux tâches urbaines ont été construites, celle proche de l’offre de transports en commun et celle qui en est éloignée. Sur la carte dynamique qui suit, on les retrouve respectivement en vert foncé et rouge foncé.
Le décompte des logements au sein des tâches urbaines
La découpe de la tâche urbaine habitée par celle des arrêts de transports en commun produit la tâche urbaine proche de l’offre de transports en commun, celle qui en est éloignée et permet le décompte souhaité.
Une mesure affinée de l’offre de service de transport en commun offerte à la population est alors construite par le calcul du taux de recouvrement des logements qui correspond, en première approximation, à celui de la population.
Les données des supra-territoires
Les supra-territoires retenus sont le département du Nord, ses 6 arrondissements et les 17 EPCI.
À titre d’exemple, en matière d’EPCI, on observe d’une manière générale que:
les Communautés d’Agglomération, à l’exception de celle de Cambrai, portent les taux les plus forts à plus de 94% ;
les taux de recouvrement les plus bas, entre 75% et 90%, touchent les Communautés de Communes au sud et au Nord du département et la CA de Cambrai ;
parmi les 10 Communautés de Communes (CC) seules la CC Cœur d’Ostrevent et la CC du Pays de Solesmois ont un taux de recouvrement supérieur à 90%.
Les données des communes
Analyse des taux communaux à l’échelle des EPCI
La distribution des communes, à l’échelle des EPCI, du taux de recouvrement des logements est représentée sur les graphes ci-dessous selon 4 catégories avec : - en orange les taux les plus bas, inférieurs ou égaux à 50% ; - en vert les taux intermédiaires bas, ceux courant de 50 à 75% ; - en bleu les taux intermédiaires hauts, ceux courant de 75 à 90% ; - en rose les taux les plus hauts, supérieurs à 90%.
On observe les caractéristiques suivant :
Une couverture dans l’ensemble très faible avec une polarisation très contrastée des communes de la CA de Cambrai avec 15 communes des 55 communes de l’EPCI, soit 27% d’entre elles, sur les taux les plus hauts (>90%), 32 soit 58%, sur les taux les plus bas (<50%),
Une répartition croissante des communes sur les 3 catégories les plus couvertes / peu de communes mal desservies pour la CC Pévèle-Carembault et la CC Cœur de l’Avesnois qui présentent une distribution similaire décroissante avec prés de 45% de communes sur les taux les plus hauts, autour de 33% sur les taux intermédiaires bas autour de 15% sur les taux intermédiaires haut et 5% sur les taux les plus bas.
Une polarisation des communes sur une catégorie intermédiaire (entre 50 et 75% ou entre 70 et 90%) et sur la catégorie la plus haute (>90%) pour: La CU de Dunkerque, la CA du Caudrésis et du Catésis, la CA du Douaisis (CAD) et la CC du Pays Solesmois avec : autour de 72 % sur les taux les plus hauts (>90%), autour de 25% sur les taux intermédiaires hauts (entre 70 et 90%), pas de communes sur les taux les plus bas (<50%).
Une concentration de communes sur les taux les plus hauts pour La Métropole Européenne de Lille, la CC Cœur d’Ostrevent (CCCO), la CA de la Porte du Hainaut et la CA Valenciennes Métropole avec 85% sur les taux les plus hauts (>90%).
À l’échelle des SCOT
La représentation graphique en diagramme à moustaches
Les diagrammes à moustaches sont une représentation de la distribution des communes autour du calcul du taux de logements couverts par la tâche des transports en commun. Elles séparent en quatre parts de 25% le nombre des communes de chaque territoire. En positionnant le pointeur de votre souris sur une boite vous aurez accès à:
la valeur minimale du taux ;
q1, le premier quartile en bas de la boite, valeur en dessous de laquelle se positionne 25% des communes ;
la médiane /le deuxième quartile qui sépare les communes en deux parts égales ;
q3, le troisième quartile en haut de la boite, valeur au delà de laquelle on retrouve 25% des communes ;
la valeur maximale du taux.
On peut regrouper les EPCI selon les 4 groupes suivants:
Les communautés atypiques
La CA de Cambrai (CAC) se distingue avec une valeur médiane de couverture des logements à 15,4%, l’habitat de 50% de ses communes y est donc très faiblement couvert, Deux CC très bien desservies, la commune la moins bien desservie de la CC Cœur d’Ostrevent (CCCO) ou de la CC du Pays de Solesmois ( CCPS) a un taux de recouvrement à près de 88% ,
Les grandes communautés très bien desservies
La Métropole Européenne de Lille (MEL), la Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD), la CA de la Porte du Hainaut (CAPH) , la CA Caudrésis Catésis (CACC) et la CA Valenciennes Métropole (CAVM) ont un premier quartile à plus de 90%, l’habitat de 75% de leurs communes est couvert à plus de 90%. Le niveau de leur troisième quartile est proche de 100%, 25% des communes sont presque entièrement couvertes par l’offre TC,
Une bonne desserte pour une CA et 2 CC
La CA de Maubeuge Val-de-Sambre ( CAMVS), la CC de la Haute-Deûle (CCHD) et ,la CC du Pévèle Carembault (CCPC) sont dans une situation similaire au groupe précédent mais avec un niveau 1er quartile 80%, l’habitat de 75% des communes est couvert à 80%.
Les petites communautés de communes mal desservies
Le cœur de l’Avesnois (CCCA), la CC des Flandres Intérieures (CCFI), la CC du pays de Mormal (CCPM), la CC des Hauts de Flandres (CCHF), la CC Flandre lys (CCFL), la CC du sud Avesnois (CCSA) se caractérisent par un troisième quartile inférieure à 90% et un niveau variable de premier quartile compris entre 57 et 72%.
Tableau des données communales agrégées à l’échelle des EPCI
Carte représentant les taux de recouvrement sur différentes échelles de territoire
Le taux du département est à 94,3% et seuls 71 662 des 1 265 144 logements (5,7%) sont mal desservis.
Au niveau de la carte des communes on observe que la CA de Cambrai se distingue par un nombre important de communes colorées en rouge ou jaune parce qu’elles sont très mal ou mal desservies.
On retrouve d’autres communes en jaune ou bleu ciel car dans un situation un peu meilleure au sud des CC du Cœur de l’Avesnois et du Pays de Mormal, dans les Hauts de Flandres et la CC Pévèle-Carembault.
Une grande partie des communes de la MEL, de la CA du Caudrésis-Catésis et de la CC du pays Solesmois, Dunkerque et sa première couronne, celles de l’ancien corridor minier et le long de l’axe Aulnoye-Aymeries / Maubeuge sont représentées en bleu foncé parce qu’elles sont très bien desservies.
Tableau dynamique des données communales
L’organisation de l’offre de transport en commun
La base de données DREAL/CEREMA localise les stops de lignes de transport en précisant la qualité du gestionnaire qui peut être la région (train ou bus), le département (bus) ou les EPCI /syndicats intercommunaux (bus). À noter qu’un arrêt “physique” de transports en commun peut être animé par un ou plusieurs Stops.
Analyse des stops du département du Nord
Voici pour information le tableau des données brutes, celles-ci seront commentées par la suite.
Tableau des taux
Dans le tableau suivant, les taux des différentes catégories d’arrêt sont calculés relativement au nombre total de stops.
À l’échelle du département, on note que 64% des stops sont organisées localement (EPCI, syndicat…).
Au niveau des arrondissements on observe que :
seuls Lille, Valenciennes et Douai ont des taux de “bus locaux” supérieurs au taux départemental avec respectivement 78%, 82% et 66% ;
les arrondissements d’Avesnes, Dunkerque et surtout celui de Cambrai ont des taux inférieurs au taux départemental avec respectivement 41%, 39% et 20%. Le département y a une action compensatrice avec des taux respectivement à 56%, 58% et 77% ;
2% des stops sont du ressort de la région qui présente une action moindre sur le Douaisis et le Valenciennois (1,5%).
À l’échelle des EPCI, on observe des taux de “bus locaux” :
supérieurs à 80% pour 3 EPCI avec 87% sur la CAVM, 84% pour la MEL et 81% pour la CUD ;
autour de 77% pour 3 communauté d’agglomération avec 78% sur la CAPH, 76,4% sur la CAD et 76,2% sur la CAMVS ;
à prés de 62% la CA de Cambrai et la CCCO ;
à moins de 2% pour le reste des Communautés de Commune (CC) à savoir 9 CC sur les 10 du département.
Tableau des participations
Dans le tableau suivant les parts mesurent, pour chaque territoire, la proportion de catégories d’arrêt calculée relativement aux données compilées à l’échelle du département. Cela explique les parts calculées à 100% sur la ligne portant les données du département. Cette mesure permet de comparer les territoires en tant que AOM au sujet de leur participation à l’organisation locale des transports.
Ainsi, à titre d’exemple de lecture à l’échelle des arrondissements, on peut noter que :
l’arrondissement de Lille accueille 40% de l’ensemble des stops. Il porte les participations les plus fortes quel que soit l’organisateur avec 49% lorsqu’il est l’acteur local et 39% ou 24% lorsque c’est la région ou le département ;
l’Avesnois, le Douaisis, le Dunkerquois et le Valenciennois accueillent prés de 13% des stops ;
Les participations des différentes AOM sont très proches sur le Dunkerquois et l’Avesnois. Chacun de ces territoires n’apportent que 8% de l’action portée localement et accueillent près de 15 et 22% de la participation de la région et du département ;
Le Valenciennois et le Douaisis ont un apport local plus important, autour de 16%, et une participation régionale ou départementale autour de 10% ;
le Cambrésis ne réceptionne que 5% des stops, il alimente à hauteur de 1,6% l’organisation locale des transports et accueille 8% des stops de la région et 12% de ceux du Département ;
À l’échelle des EPCI, seuls 8 territoires participent à l’animation des bus locaux. La MEL anime prés de 50% des stops sous gestion locale, la CAPH, la CAVM, la CAD, la CUD et la CAVMS arrivent ensuite avec des taux allant de 10 à 7,7% et la CCCO ou la CACC sont à 3,8% et 1,6%.
Carte des stops
Cette représentation interactive permet de visualiser les concentrations de stops sur le département.
Les limites
Cette étude s’attache uniquement à mesurer le recouvrement de la tâche urbaine par celle des transports en commun. Une deuxième étape pourrait être d’analyser la fréquence et l’amplitude horaire de la desserte des arrêts, elle enrichirait fortement les analyses menées, mais s’avérerait beaucoup plus compliquée à appréhender.
Discussions
Cette analyse qui porte sur le lien entre le navetteur “piéton” et les transports en commun contient par construction les limites dues aux déplacements à pieds avec notamment celle de la distance psychologique acceptable au delà de laquelle un piéton se transforme aujourd’hui en conducteur. Une organisation spatiale des transports en commun qui intégrerait mieux les cyclistes et leurs vélos permettrait d’agir en complémentarité des offres alternatives à la voiture.
Conclusion
Selon la base de données de l’INSEE Mobpro 2016, 30 %
des déplacements domicile/travail étaient intra-communaux, 60% étaient
dans l’arrondissement du domicile et seuls 10% d’entre-eux changeaient
d’arrondissement. Ces 90% de déplacements inscrits dans les limites des
arrondissements questionnent la qualité de l’offre locale de transport
en commun, celle dont la charge revient au département ou aux EPCI,
ainsi qu’aux syndicats de communes. Or on a vu que la taille des EPCI
impacte fortement l’offre locale de service en transports en commun dans
la mesure où ils participent à la gestion de près des 2/3 de cette offre
et où les plus petits d’entre eux, à savoir les communautés de communes,
y ont une part faible. Un déséquilibre de l’offre est donc créé par
cette organisation avec plusieurs AOM. De plus cette fragmentation de
l’organisation des transports en commun complique les usages sur les
trajets longs qui traversent les frontières des territoires desservis
par des AOM différentes.