F test to compare two variances
data: basalte$TokiMorphometrie.poids and gabbro$TokiMorphometrie.poids
F = 3.4055, num df = 499, denom df = 52, p-value = 5.538e-07
alternative hypothesis: true ratio of variances is not equal to 1
95 percent confidence interval:
2.190123 4.948314
sample estimates:
ratio of variances
3.405484
Nous pouvons affirmer que deux groupes se différencient dans ce corpus d’objets (voir:TESTS STATISTIQUES), validant notre HYPOTHESE 1, à savoir que BASALTE est une matière plus lourde que GABBRO (voir:POIDS PAR MATIERE )
Cela implique que les formes peuvent se différencier par le poids selon le matériau, confirmant notre HYPOTHESE 2 (voir: SECTION PAR MATIERE)
Graphiquement, nous constatons un “ordre” ou un “choix de matière” dans ces deux groupes respectifs.
Bien que la répartition soit très inégale entre BASALTE et GABBRO, cette faible représentativité du groupe GABBRO par rapport à BASALTE est un fait archéologique que l’on peut interpréter par cette notion de CHOIX de la MATIERE : ces hommes privilégiaient d’abord l’usage de la matière BASALTE et, de plus, ils utilisaient cette seconde matière GABBRO principalement pour des formes de type “ronde” (morphologie II).
Pour appuyer notre propos, nous observons la distribution de chaque morphologie au sein de chaque groupe : il y a un fort déterminisme lié à la matière.
Morphologie Matiere Freq %
1 I B 339 67.6646707
2 II B 110 21.9560878
3 III B 50 9.9800399
4 IND B 2 0.3992016
Morphologie Matiere Freq %
1 I G 15 28.30189
2 II G 38 71.69811
Ensuite, nous pouvons visualiser ce fait archéologique sous forme de “treemap” ce qui nous permet de présenter les résultats suivants :
morphologie III (triangle) s’associe exclusivement avec BASALTE ,
morphologie I (carré) s’associe plus à BASALTE que GABBRO ,
morphologie II (rond) s’associe plus à GABBRO que BASALTE.
Ces morphologies associées à la matière permettent d’établir une relation entre FORME et MATIERE de l’objet : c’est la MATIERE qui conditionne la FORME de l’objet, et non l’inverse.
On démontre ainsi que cette idée d’un état “ethno-fonctionnel” n’est pas le premier paramètre dans la définition de l’outil, mais bien le choix de la matière première.
Nous avons trouvé intéressant d’essayer de classer les pièces du groupe INDETERMINE : cet ensemble constitue 17% de notre corpus d’étude.
Cette étape consiste à créer des routines, sous forme d’assertions logiques, dans le but de les classer.
Toutefois,la nature même de nos pièces archéologiques limitent considérablement la portée de ces tests: du matériel particulièrement usé, lié à du ramassage de surface.
Il ne s’agit pas de donner un caractère véridique à ces tests (!), mais de définir un indicateur dans une identification de la matière, suite à un inventaire: ces tests ne peuvent, en aucun cas, enlever le nécessaire retour sur le matériel pour une étude archéologique.