On vous rappelle que la vente d’alcool est interdite aux mineurs de moins de 18 ans et l’abus d’alcool est dangereux pour votre santé… on vous recommande le pamplemousse sans rosé plutôt que le rosé pamplemousse :)
Santé : le Sénat alourdit la taxation des vins aromatisés La bouteille de rosé pamplemousse à trois euros la bouteille, c’est bientôt de l’histoire ancienne. Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, le Sénat vient d’adopter ce 14 novembre une taxe sur les boissons aromatisées à base de vin, par 245 voix, contre 71. Par leur marketing et leur saveur, ces alcools aromatisés visent une clientèle qui n’a pas l’habitude de consommer de l’alcool, notamment les jeunes. Un véritable problème de « santé publique », selon le rapporteur général, le centriste Jean-Marie Vanlerenbergue. Les débats passionnés, se sont amorcés mercredi après minuit, et ont repris à l’ouverture de la séance dans la matinée. Malgré l’opposition combative de sénateurs élus de départements viticoles, redoutant que la mesure rate sa cible en affaiblissant la filière française, l’hémicycle du palais du Luxembourg a suivi l’Assemblée nationale. Une taxation de trois euros par décilitre d’alcool pur, frappera ces produits à compter du 1er janvier 2020. Elle alimentera le budget de la Sécurité sociale. Les indications géographiques protégées et autres appellations d’origine contrôlées, de même que les cidres et les poirés, sont exclus du champ de la taxe. Une « porte d’entrée » des jeunes vers la consommation d’alcool, selon Agnès Buzyn L’an dernier, une mesure similaire avait déjà été adoptée au Sénat, mais n’avait pas abouti à l’Assemblée nationale (…) Une taxe sur les prémix (mélange d’une boisson non alcoolisée avec un alcool, comme la vodka) existait déjà depuis 2004. Elle s’était traduite par un recul significatif des ventes des produits. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn a défendu l’extension du champ de cette taxe aux vins aromatisés, estimant que ces boissons constituent une « porte d’entrée » dans la consommation d’alcool. (…) Publié par Guillaume Jacquot sur publicsenat.fr
Expliquez pourquoi l’offre est croissante, et pourquoi la demande est décroissante.
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La demande sur le marché résulte de l’agrégation des demandes individuelles. De même, l’offre sur le marché résulte de l’agrégation des offres individuelles. La « loi de la demande » stipule que la relation entre les prix et les quantités demandées est décroissante. Bonus : c’est parce que plus le prix d’un bien est cher, moins le consommateur a de « pouvoir d’achat », sa contrainte budgétaire se resserre et il consomme moins. De plus, plus le prix d’un bien est cher, plus le consommateur va essayer de se reporter vers d’autres produits. La « loi de l’offre » stipule que la relation entre les prix et les quantités offertes est croissante Bonus : vous verrez en première que c’est en relation avec la structure des coûts. Nota Bene : Observez bien que sur le graphique, le PRIX est en ORDONNEES, et les QUANTITES sont en ABSCISSES. Vous vous trompez souvent, ou vous trouvez ça confus ? Lire l’explication et le moyen mnémotechnique ici
Expliquez où s’établit l’équilibre et pourquoi.
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L’équilibre s’établit au point E, point de rencontre de l’offre et de la demande. En effet, pour le prix p* , il y a autant de bouteilles de rosé-pamplemousse demandées que de bouteilles de rosé-pamplemousse produites et en vente. Si le prix était inférieur à p* , il y aurait plus de personnes qui voudraient boire du rosé-pamplemousse, mais il y aurait moins d’entreprises pour en produire (ou chaque entreprise aurait intérêt à en produire moins puisque ce serait moins rentable…) Il y aurait excès de demande. Si le prix était supérieur à p* , il y aurait beaucoup d’entreprises qui souhaiteraient commercialiser davantage de rosé-pamplemousse, ce serait si rentable ! Mais beaucoup de consommateurs trouveraient le bien trop cher et renonceraient à en boire ou réduiraient leur quantités consommées (pour se tourner vers du cidre, moins cher, ou même boire moins et faire des économies tout simplement). Il y aurait excès d’offre. Ce n’est que pour le prix p* qu’il y a exactement autant de bouteilles demandées que de bouteilles en vente sur le marché. C’est un équilibre. Et la quantité d’équilibre est q* .
Si on taxe l’offre de prémix, que va-t-il se passer pour la courbe d’offre sur le marché du rosé-pamplemousse ? Tracez l’offre taxée sur le schéma du document 1.
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Lorsqu’on taxe l’offre, la courbe se déplace parallèlement vers le haut et la gauche du schéma. Pour un même prix, les entreprises vont maintenant offrir moins de bien, car elles ont une taxe à payer. Prenons un exemple. Si le rosé-pamplemousse est vendu au prix p1, les entreprises, sans taxe, en produisent une quantité q1 à vendre (c’est la quantité qui correspond à p1 sur la courbe d’offre sans la taxe). Avec la taxe, pour le prix p1, les entreprises ne vendent que la quantité q2. Pourquoi ? Parce que quand les consommateurs payent p1, les entreprises n’empochent plus p1. Elles doivent s’acquitter de la taxe d’un montant t. Du coup, elles ne reçoivent que le prix p1-t. Et pour ce prix, sans taxe, elles offraient la quantité q2. Donc elles vont offrir la quantité qui correspond à ce qu’elles empochent, c’est-à-dire p1-t, et non pas la quantité qui correspond au prix payé par le consommateur. Lorsque l’offre est taxée, la courbe d’offre se déplace vers le haut et vers la gauche : pour un même prix sur le marché, les entreprises offrent une quantité moindre, car elles s’acquittent de la taxe et empochent un montant inférieur.
Sur le graphique du document 2, lisez le pourcentage d’adolescents inscrits en classe de seconde qui ont bu un premix dans le mois. Comparez ce pourcentage à celui des adolescents ayant consommé de la bière dans le mois.
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Le graphique nous indique que 40% des élèves inscrits en classe de seconde ont bu un premix dans le mois, alors que plus de 70% des élèves inscrits en classe de seconde ont bu de la bière dans le mois, soit une différence de plus de 30 points de pourcentage.
Dans le document 2, on lit : « Une taxe sur les prémix (mélange d’une boisson non alcoolisée avec un alcool, comme la vodka) existait déjà depuis 2004. Elle s’était traduite par un recul significatif des ventes des produits. » Est-ce cohérent d’après vous avec ce que vous savez de l’incidence d’une taxe ? Vérifiez si votre graphique aboutit à cette même conclusion.
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Avec un raisonnement graphique, on voit que l’équilibre lorsque l’offre n’est pas taxée se situe en E1. Pour cette situation, la quantité de prémix échangée sur le marché est de q1. Si on taxe l’offre, la courbe se déplace vers le haut et la gauche, et un nouvel équilibre vient s’établir en E2. La quantité échangée est désormais de q2. Il est donc logique qu’on observe « un recul significatif de la vente des produits » lorsqu’un bien est taxé.
D’après le document 3, la taxe viserait à financer la sécurité sociale. D’après vous, sont-ce les consommateurs de rosé-pamplemousse qui vont payer cette taxe, ou les producteurs ?
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Les deux !! le montant de la taxe se partage entre les consommateurs et les producteurs : les consommateurs payent un prix plus cher, mais les producteurs reçoivent un prix moins élevé qu’avant. Ils font chacun un effort pour payer la taxe. Bonus : Qui fait le plus d’effort ? Cette question sera développée l’année prochaine, en première. Mais si le consommateur et le producteur mettent la main à la patte, l’un des deux va payer davantage que l’autre. C’est celui qui est le moins sensible au prix, le plus rigide, qui va payer la plus grosse partie de la taxe. Si le consommateur est complètement accro au rosé-pamplemousse, le producteur va pouvoir lui faire payer une grande partie de la taxe car le consommateur acceptera de payer beaucoup plus cher. Si en revanche le consommateur est prêt à se détourner vers du cidre ou de la bière à la moindre variation de prix, et que le producteur doit absolument écouler ses stocks de rosé-pamplemousse, c’est le producteur qui acceptera de prendre en charge la plus grosse partie de la taxe…