AVANT-PROPOS

Dans l’optique de la dotation du projet pilote d’installation des unités de Prestation de Services (UPS) de données statistiques initiales fiables nécessaires pour la planification, la programmation, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des activités et programmes nécessaires pour la bonne marche dudit projet, l’équipe projet, dans sa programmation, a prévu la réalisation d’une étude de base de ce projet pilote dans toutes les régions administratives d’exécution.

L’ONG CNFA, responsable du volet suivi & évaluation du projet, s’est chargée de la réalisation de l’étude dans toutes les régions d’implantation des activités (Gboklé, San Pédro, Nawa et Marahoué) avec les contributions de OLAM, GIZ et IPA. Cette étude représente la base sur laquelle le projet s’appuiera pour mieux organiser son implantation dans les communautés. Les résultats de cette étude très attendus sont d’une grande importance car ils contribuent à une meilleure connaissance des communautés, de leurs attentes, et du niveau de connaissance des bénéficiaires sur les différents thèmes de formation du projet pilote.

La réalisation de cette étude a été rendue possible grâce à la participation active et constante d’un grand nombre de personnes et organisations. Il est judicieux pour nous de nous permettre de leur exprimer nos sincères remerciements.

Nos remerciements s’adressent en premier lieu à toute les populations communautaires des zones visités pour avoir accepté de participer à l’enquête.

Notre profonde gratitude s’adresse aux différents responsables des coopératives concernées par le projet pilote pour avoir facilité la mise en œuvre de cette enquête.

Nous remercions également tout le personnel de terrain (data collectors et superviseurs) qui a assuré la collecte des données.

Nous exprimons notre reconnaissance aux partenaires suivants : OLAM, GIZ, AFLATOON, TRECC, IPA pour l’appui qu’ils ont apporté à CNFA pour la réalisation de cette étude.

Ce rapport a été élaboré par une équipe d’agronome, statisticien et démographe du département suivi & évaluation de CNFA sous la direction de M. KOUADIO Serge, Directeur Suivi Evaluation à CNFA.

L’équipe était composée des personnes suivantes :

Nous saisissons cette occasion pour leur présenter nos vifs remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cette étude, nous exprimons notre sincère reconnaissance.

Enfin, nos compliments vont aux utilisateurs pour leurs commentaires et suggestions qui nous aideront à améliorer la prochaine publication.

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Répartition des personnes interviewées par région administrative.

Tableau 2: Situation des jeunes interviewés par genre.

Tableau 3: Proportion des répondants par niveau scolaire selon le type de jeunes.

Tableau 4: Proportion des jeunes bénéficiaires par niveau scolaire selon la communauté.

Tableau 5: Proportion des répondants selon le type de lien avec la coopérative et selon le type de jeunes.

Tableau 6: Composition moyenne des membres du ménages par genre selon le type et la coopérative.

Tableau 7: Composition moyenne des personnes sous la responsabilité des répondants par genre selon le type et la coopérative.

Tableau 8: Statistiques du revenu des jeunes bénéficiaires selon le type de la source.

Tableau 9: Proportion des jeunes bénéficiaires par coopérative selon qu’ils aient reçu une formation en éducation financière.

Tableau 10: Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils disposent d’un compte bancaire.

Tableau 11: Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils disposent d’un compte mobile money.

Tableau 12: Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils épargnent de l’argent.

Tableau 13: Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils fassent les comptes de leurs dépenses.

Tableau 14: Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils fassent la planification de leurs dépenses.

Tableau 15: Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils pensent être solvables.

Tableau 16: Niveau moyen de connaissance des jeunes bénéficiaires sur les thèmes de l’entreprenariat agricole selon la coopérative.

Tableau 17: Proportion jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient des entreprises.

Tableau 18: Niveau de connaissance des répondants sur les thèmes de bonnes pratiques agricole par coopérative et selon qu’ils aient déjà reçu de formation (en %).

Tableau 19: Niveau de connaissance des répondants de la maladie du Swollen Shoot selon qu’ils aient déjà reçu de formation sur ce thème (en %).

Tableau 20: Niveau de connaissance des répondants sur les moyens de préventions de la maladie du shoolen Shoot selon qu’ils aient déjà reçu de formation (en %).

Tableau 21: Niveau de connaissance des répondants sur les étapes de réalisation d’une pépinière de cacao selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

Tableau 22: Niveau de connaissance des répondants sur les activités à réaliser sur une pépinière de cacao selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

Tableau 23: Niveau de connaissance des répondants sur les étapes dans le renouvellement d’un champ selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

Tableau 24: Niveau de connaissance des répondants sur l’entretien des jeunes plantations selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

Tableau 25: Niveau de connaissance des répondants sur la connaissance de l’entretien sur les plantations en production selon qu’ils aient déjà reçu de formation en thème (en %).

Tableau 26: Niveau de connaissance des répondants sur les activités à réaliser pour avoi un cacao marchand de bonne qualité selon qu’ils aient déjà reçu de formation (en %).

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1: Cartographie de la distribution spatiale des répondants.

Graphique 2: Carte de concentration des jeunes bénéficiaires de la communauté de Bonon.

Graphique 3: Répartition des jeunes interviewés par genre dans les communautés.

Graphique 4: Tranche d’âge des répondants.

Graphique 5: Répartition des répondants par âge selon le genre.

Graphique 6: Revenu des répondants par type de source.

Graphique 7: Planification des dépenses dans les communautés.

Graphique 8: Perceptions des communautés de la notion d’emploi.

Graphique 9: Les domaines de type d’emploi pour les jeunes dans les communautés bénéficiaires.

Graphique 10: Difficultés rencontrées par les producteurs de cacao.

I. INTRODUCTION

1.1. Contexte et justification

Pour soutenir le secteur du cacao, CNFA met en œuvre un projet de trois ans nommé, Projet d’Activité pour Maximiser les Opportunités dans le Cacao (MOCA).

Le projet MOCA de 14,6 millions de dollars, financé par le Ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA) vise à accroître la productivité et l’efficacité des acteurs de la chaîne de valeur du cacao. Il vise également à développer le commerce du cacao et des produits à base de cacao en améliorant la qualité des cultures sur les terres agricoles déjà désignées par le gouvernement, afin de stimuler les revenus des agriculteurs à partir de ces produits de grande valeur.

OLAM, en tant qu’entreprise agroalimentaire mondiale, s’efforce de générer la prospérité économique, de contribuer positivement au bien-être social et de gérer notre intendance de l’environnement en fournissant des produits agricoles et des ingrédients alimentaires durables.

OLAM continue à être guidé par ses principes de durabilité :

  • Améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs et des communautés grâce à des initiatives qui améliorent la productivité et le rendement ;
  • Débloquez la valeur mutuelle avec tous leurs partenaires grâce à la collaboration ;
  • Comprendre et atténuer son empreinte environnementale ;
  • Assurer un lieu de travail sûr, sain et productif pour la population ;
  • Participer à des associations professionnelles pour développer davantage ses objectifs clés.

L’Agence Internationale de Coopération Allemande (GIZ) à travers le Programme Régional.

Sustainable Smallholder Agri-Business –Cocoa Food Link Program (SSAB-CFLP, Economie cacaoyère et agro-alimentaire durable de petites exploitations), a pour objectif que les petits exploitants d’Afrique de l’Ouest et du Centre améliorent durablement leurs revenus et leur approvisionnement alimentaire grâce à une production diversifiée. Dans la mise en œuvre de ses activités, le projet :

  • Soutient des services de vulgarisation publics et privés ;
  • Coopère avec des sociétés de commerce agricole et des institutions de microfinance,

L’initiative baptisée TRECC (Transformer l’Education dans les Communautés productrices de Cacao) propulsée par JACOBS FOUNDATION, depuis 2015, s’appuie sur CocoaAction. C’est un engagement sans précédent du secteur privé, dont le but est de soutenir l’industrie du cacao et d’améliorer les conditions de vie des cultivateurs de cacao, en mettant fortement l’accent sur l’augmentation de la productivité et le revenu des cultivateurs.

TRECC comprend six volets interdépendants : la recherche, le renforcement des capacités des organisations locales, subventions de contrepartie, fonds d’impact, engagement, et renforcement des politiques.

Les trois premières entités citées (CNFA, OLAM et GIZ), ont pu obtenir auprès du projet TRECC, un projet d’établissement d’Unités de Prestation de Services auprès des producteurs des communautés autour de coopératives partenaires à OLAM.

Dans le cadre de la mise en œuvre et d’un meilleur suivi des activités du projet sur le terrain et de pouvoir faire l’état des lieux, une collecte de données a été réalisée du 01 au 05 Avril 2019 dans les régions du Gboklé, San Pédro, Nawa et Marahoué auprès des communautés et jeunes bénéficiaires.

1.2. Objectifs de l’enquête

1.2.1. Objectif principal

Ce projet pilote est un projet communautaire, l’objectif principale de l’étude était de faire l’état des lieux des communautés et jeunes bénéficiaires du projet afin d’être plus efficace et efficient dans l’orientation des actions.

1.2.2. Objectifs Spécifiques

De façon spécifique, il s’agit, à travers cette étude, de mieux connaître :

  • L’environnement socio-démographique et économique des jeunes bénéficiaires du projet pilote ;

  • Le niveau de connaissance et aptitudes des jeunes des communautés sur l’éducation financière ;

  • Le niveau de connaissance et aptitudes des jeunes des communautés sur l’entrepreneuriat ;

  • Le niveau de connaissance et aptitudes des jeunes des communautés sur les techniques agricoles ;

  • Les avis des communautés sur le mode d’insertion des jeunes dans leurs communautés;

  • Les avis des communautés sur la mise en place du projet pilote dans leurs communautés ;

II. METHODOLOGIE

2.1. Stratégie d’enquête

Dans le souci de satisfaire aux objectifs de l’étude, nous avons pu mettre en place une stratégie d’enquête permettant de capter l’ensemble des données nécessaires à l’analyse de la situation de référence.

Pour ce faire, des données qualitatives et quantitatives ont été collectées au travers d’outils adaptés à cet effet.

2.1.1. Focus groupes

Des focus groupes ont été organisés dans les communautés permettant d’avoir l’avis des communautés sur le projet et les stratégies à mettre en place pour atteindre les objectifs escomptés. Pour chaque communauté, trois focus groupes étaient organisés soient un focus groupe avec la chefferie et les producteurs, un focus groupe avec les femmes et un dernier focus groupe avec la jeunesse.

Pour être plus efficace, dans un souci de collecte correcte de données et d’éviter des débordements, les focus groupes étaient composés de huit (08) à douze (12) personnes.

2.1.2. Interviews individuels

Les interviews individuels ont permis d’avoir un grand nombre d’informations sur le niveau de connaissance et aptitudes des jeunes vis-à-vis du projet.

Les interviews individuels ont concerné pour chaque communautés vingt-cinq (25) jeunes de 18 à 35 ans soient quinze (15) jeunes bénéficiaires et dix (10) jeunes non bénéficiaires. Pour limiter au maximum les biais de sélection dans la réalisation de l’étude, nous avons procédé à un échantillonnage aléatoire simple au niveau du choix des 10 jeunes non bénéficiaires enquêtés.

2.1.3. Echantillonnage

La stratégie d’échantillonnage adoptée dans le cadre de cette étude est l’échantillonnage à choix raisonné (la méthode des quotas).

Cette méthode empirique de désignation d’un échantillon fait appel à un « choix raisonné » : l’échantillon est sélectionné de façon à constituer une image fidèle de la population.

Principe de la méthode des quotas

La méthode des quotas repose sur l’hypothèse de la corrélation des différents caractères d’une population. Si cette hypothèse est justifiée, un échantillon choisi de façon à présenter une distribution statistique de certains caractères, sélectionnés à dessein, identique à celle de la population dans laquelle il est prélevé, aura aussi de grandes chances d’être proche de cette population en ce qui concerne la distribution des autres caractères. C’est dans ce contexte que nous avons sélectionné 75 jeunes bénéficiaires sur 125 soit un taux de 60%.

En plus des 75 jeunes bénéficiaires constituant l’échantillon, et dans un souci de comparaison et de contrôle, 10 jeunes par coopératives, soient 50 jeunes non bénéficiaires ont été sélectionnés et ajouté à l’échantillon.

Les caractères retenus pour assurer la conformité de l’échantillon à l’ensemble de la population sont appelés variables de contrôle. Ces variables sont bien entendues les variables constituant les critères de sélection des jeunes formant les groupes d’UPS.

Avantages de cette méthode

Le choix de cette méthode a des avantages qui sont :

  • La méthode n’exige pas l’existence d’une base de sondage : c’est un avantage déterminant dans de nombreux cas où il n’y a pas de base de sondage ou pour des raisons de secret statistique. Dans notre cas, nous ne disposons pas de base de sondage permettant de sélectionner un échantillon avec toutes les variables de contrôles ;
  • Le coût des sondages par quotas est nettement moins élevé que celui des sondages probabilistes ;

Inconvénients de cette méthode

Cette méthode peu faire apparaitre quelques inconvénients qui sont :

  • La méthode n’a pas de fondements théoriques suffisants. Elle repose sur la pétition du principe suivante : une distribution correcte des caractères contrôles assure la représentativité de la distribution des caractères étudiés. Dans notre cas, le choix de l’échantillon est basé sur l’expérience du terrain et la connaissance des communautés ;

  • La méthode des quotas ne permet pas de calculer la précision des estimations obtenues à partir de l’échantillon. Les personnes interrogées étant « choisies » par les responsables de l’étude, il est possible de savoir quelle probabilité avait a priori chaque individu de la population d’appartenir à l’échantillon.

2.2. Méthode de collecte de données

Pour permettre la production des données dans des délais raisonnables et à des coûts moins élevés, nous avons opté pour une méthode de collecte de données sur tablettes.

Avantages de la méthode

Cette méthode de collecte a pour avantage de :

  • Faciliter la transmission de données après les interviews ;
  • Réduit considérablement le temps de compile de donnée ;
  • Soustraction de l’étape standard de saisie des données ;

Inconvénients de la méthode

L’inconvénients principale de cette méthode est le besoin en connexion internet pour la transmission des données sur le serveur. Nous avons pu pallier cet inconvénient en responsabilisant les superviseurs de CNFA sur la transmission des données ceux-ci disposaient de wifi-Pocket.

Choix du logiciel de collecte de données

La plateforme utilisée pour la collecte de données est KoboToolBox. Cette plateforme a été choisie de par sa simplicité sa robustesse et sa stabilité. Elle permet de collecter les données en temps réelle, de les visualiser et d’avoir un tableau de bord des réalisations sur le terrain.

2.3. Questionnaires

Pour permettre d’avoir un grand nombre d’informations sur les jeunes bénéficiaires, les communautés et leurs attentes vis-à-vis de ce projet, nous avons opté pour une combinaison de questionnaires qualitatif (Focus groupe) et quantitatif (Questionnaire individuel).

Ces questionnaires, élaborés par CNFA, ont pu être transmis aux différentes parties prenantes pour leurs contributions et leurs validations avant le lancement des activités de collecte.

2.3.1. Questionnaire Individuel (QI)

Il a été administré auprès d’un ensemble de 15 jeunes bénéficiaires identifiés et de 10 jeunes cas témoin, par communautés, sélectionnés dans une autre section de la coopérative (Voir annexe 4).

Ce questionnaire permet de collecter toutes les informations socioéconomiques et connaissances de jeunes sur les thèmes abordés par le projet pilote. Il concerne essentiellement :

  • La localisation et l’identification de l’enquêté (localisation, genre, sexe, niveau scolaire, etc) ;
  • Les Informations socio démographiques sur le ménage de l’enquêté (nombre de personnes dans le ménage, lien avec la coopérative, informations sur la plantation de cacao, etc) ;
  • Le niveau de connaissance des jeunes sur les thèmes abordés par le projet ;

2.3.1. Questionnaire Focus Groupe (QFG)

Destiné aux groupes des communautés, ce questionnaire est administré auprès des communautés afin de collecter les informations sur leur attentes et besoins (Voir annexe 4).

2.4. Recrutement et formation des agents enquêteurs

2.4.1. Recrutement des agents enquêteurs

L’éude de reference du projet pilote d’installation des UPS n’est pas une enquête de très grande envergure. Elle s’est réalisée sur l’ensemble des zones couverte par le projet. Pour se faire dix (10) agents ont été recrutés soient deux (02) agents par coopérative.

La qualification de ce personnel de terrain et sa formation sont déterminantes car la qualité des informations collectées en dépend énormément. Pour cette raison, nous avons opté pour le recrutement d’agents ayant une expérience en ce genre d’opération statistiques. Ces agents ont été recruté par CNFA et sont issus de la liste des agents ayant mené l’étude de référence du projet MOCA.

2.4.2. Formation des agents enquêteurs

Pour pallier aux biais de sélection, nous avons apporté une formation technique et pratique aux agents de terrain. En effet, un atelier de formation a été organisé par CNFA du 18 au 22 Mars 2019. A cette formation, les agents ont été formé sur les questionnaires de collecte de données, les différents thèmes techniques abordés et sur les aptitudes et bonnes pratiques d’enquête.

2.5. Sensibilisation

Afin de préparer la visite des agents de collecte de données et de faciliter la collecte, nous avons procédé à une mission de sensibilisation des communautés.

Cette mission conjointe réalisée du 25/03/2019 au 29/03/2019 par CNFA et OLAM avait deux principaux objectifs :

  • Sélectionner les 15 premiers jeunes bénéficiaires membres des UPS pr communauté ;
  • Sensibiliser les communautés sur la réalisation de l’activité de collecte de données.

La sensibilisation a consisté essentiellement à :

  • Informer toutes les parties prenantes du déroulé de l’activité
  • Informer les responsables de coopératives et les jeunes de la tenue de l’activité, de la méthodologie utiliser, les localités à visiter et les personnes concernées ;
  • Informer les communautés concernées sur la tenue de l’activité ;

2.6. Exploitation et traitement des données

L’exploitation et le traitement des données est une activité qui a débuté déjà lors de la conception des questionnaires. En effet, des programmes de contrôle de cohérence ont été écrits dans les questionnaires afin de limiter les erreurs de saisie et de favoriser une meilleure cohérence des données à transmettre.

La saisie des données a été faite essentiellement sur tablette au travers de la plateforme KobotoolBox. Par la suite, le traitement et l’analyse ont été réalisés à l’aide des logiciels MS Excel et R-Studio.

L’écriture du rapport et la publication ont été réalisée par R-Markdown et R-Pubs. Cette technologie de R permet une simplicité dans l’écriture et la publication de rapports dynamiques. Cela dit, la publication du rapport est disponible en plusieurs versions, MS Word, PDF et Html (Page web).

III. RESULTATS DE L’EVALUATION INITIALE

3.1. Introduction

Ce chapitre traite des principales conclusions de la situation de référence du projet pilote d’installation des unités de prestation de services (UPS) réalisé dans les régions de Nawa, San Pédro Marahoué et Gboklé. Seules les conclusions les plus pertinentes sont présentées et discutées dans ce chapitre.

Les résultats sont présentés et discutés en fonction de la structure du cadre de résultats et des objectifs du projet. Plus de détails sur les données de base sont fournis dans les annexes. L’annexe 5 contient un aperçu de toutes les statistiques descriptives de l’enquête de référence auprès des ménages d’agriculteurs. Le rapport de travail sur le terrain est présenté à l’annexe 6. Les données de base sont ventilées par coopérative à l’annexe 7.

3.2. Circonscription du projet pilote et analyse geospatiale des bénéficiaires

3.2.1. Circonscription du projet pilote

## [1] "38.76 %  des répondants sont de la région de la Nawa."

Les questionnaires de l’étude ont été administrés auprès des jeunes bénéficiaires du projet pilote (75) et des jeunes témoins (54). Il s’agit de 4 régions administratives, 5 départements et 8 sous-préfectures touchées par l’activité. La carte suivante représente la cartographie des communautés concernées par l’étude.

Graphique 1 : Cartographie de la distribution spatiale des répondants.

Avec un niveau de 38.76% de personnes interviewées, la région administrative la plus concernée par l’étude est la région de la Nawa. Cela se justifie par le fait qu’elle soit aussi la plus concernée par le projet avec deux (02) communautés.

Tableau 1 : Répartition des personnes interviewées par région administrative (% par colonne) selon qu’ils soient bénéficiaires ou pas.

##            
##             Bénéficiaire Non Bénéficiaire All   
##   GBOKLE     20.00        18.52            19.38
##   MARAHOUE   20.00        18.52            19.38
##   NAWA       40.00        37.04            38.76
##   SAN PEDRO  20.00        25.93            22.48
##   Total     100.00       100.00           100.00

3.2.2. Analyse géospatiale des communautés et jeunes bénéficiaires du projet.

Distance des communautés des villes les plus proches.

Les 5 communautés bénéficiaires du projet pilote sont plus ou moins éloignées des villes. Deux des communautés sont accessibles par piste (Niapidou, Sérigbangan). La communauté la plus difficile d’accès est celle de Niapidou dans la région du Gboklé. La ville la plus proche est la ville de Sassandra à 54 km (1h30) de la communauté. Cependant, l’axe San Pédro - Sassandra long de 78 km (2h30) est très dégradé.

Ces distances et l’état de la route constituent des menaces mais ne doivent pas être des freins à l’appui que les parties prenantes doivent apporter aux jeunes communautaires. Pour se faire des emplois de temps tenant compte de ces paramètres doivent être aménagés plusieurs jours en avance. Aussi, les agents de OLAM (RR) doivent avoir une participation active qu’en à la vie des unités de prestations de service. Cela éviterait de nombreux déplacements.

Concentration des jeunes bénéficiaires par communauté.

Le deuxième critère de sélection des jeunes bénéficiaires est la distance qui sépare le lieu d’habitation à la communauté. En effet, cette distance doit être la plus petite possible afin de réduire les difficultés que pourraient avoir les jeunes dans l’appuis des communautés et dans l’organisation pratique de leurs activités. L’ensemble des jeunes sélectionnés sont issus d’habitation proche des communautés. La communauté dont les jeunes bénéficiaires sont les plus éloignées les uns des autres est la communauté de Bonon avec des jeunes bénéficiaires résidants dans des localités allant jusqua’a 16 km de Bonon sur piste (Bonon - Kangreta = 15 km ; Bonon - Blanoufla = 16 km) (Voir Carte 2).

Graphique 2 : Carte de concentration des jeunes bénéficiaires de la communauté de Bonon.

L’équipe projet avec l’aide des responsables des coopératives doit tenir compte de ces observations dans les prochaines sélections afin de réduire les distances concernant les membres de l’UPS de la communauté de Bonon.

3.3. Caractéristiques des répondants

## 
##     Bénéficiaire Non Bénéficiaire 
##               74               54

Cette section traite des caractéristiques des répondants aux questionnaires individuel. Ils sont essentiellement les 128 jeunes qui ont bien voulu répondre aux questions du questionnaire individuel sur les 129 personnes identifiées. En effet, un des bénéficiaires a brillé de son absence lors des interviews sachant belle et bien la présence des agents enquêteurs dans sa localité.

La répartition des personnes interviewées est la suivante :

Le Genre des répondants

## 
## Masculin  Féminin 
##      121        7

Sur un ensemble de 128 répondants, seuls 7 sont des jeunes filles/femmes, soient 5.47 %.

Tableau 2: Situation des jeunes interviewés par genre

##                   
##                    Masculin Féminin Total 
##   Bénéficiaire      93.24     6.76  100.00
##   Non Bénéficiaire  96.30     3.70  100.00
##   All               94.53     5.47  100.00

L’ensemble des répondants sont à majorité de sexe masculin soient 94.53 %. Seulement 5.47 % de jeunes de sexe féminin ont été interrogés soient seulement 5 bénéficiaires sur les 75. Aucune jeunes filles/femmes n’a été interviewé dans les coopératives de SOCOPAN et ECSP.

Graphique 3: Répartition des jeunes interviewés par genre dans les communautés

Les seules jeunes de sexe féminin identifiées dans le projet sont issus des communautés de Sérigbangan et de Bonon. Nous rappelons que ces jeunes bénéficiaires ont été proposés par les coopératives.

De façon générale, les femmes ne sont pas partie prenante dans la vie des coopératives de cacao. Elles ne prennent pas suffisamment de décisions sans l’approbation de leur conjoint. Cela pourrait être une raison de la faible identification de femme dans les interviews et dans la sélection des bénéficiaires. Pour rappel, le projet vise une participation de 30% de jeunes filles/femmes.

L’équipe projet en collaboration avec les responsables de coopératives bénéficiaires doivent fournir un effort considérable pour atteindre les objectifs de taux de jeunes filles/femmes assignés dans l’identification des 10 prochains jeunes bénéficiaires.

Age des répondants

Le premier critère de sélection des jeunes bénéficiaires du projet est l’âge de ceux-ci. En effet, les jeunes bénéficiaires doivent avoir un âge compris entre 18 et 35 ans lors de leur sélection. Ce critère répond à la problématique du projet pilote qui est d’aider les jeunes des communautés cacaoyères. Dans l’ensemble ce critère a été respecté. Les enquêteurs ont pu vérifier l’âge des premiers bénéficiaires du projet (Voir Graphique 1).

Graphique 4 : Tranche d’âge des répondants

L’âge des répondants varie de 18 à 35 ans avec une moyenne de 28.96 ans. Cependant, l’âge moyen des bénéficiaires est 28.81 ans avec 50% des répondants qui ont plus de 29 ans. C’est dire que l’ensemble des jeunes bénéficiaires ont un âge qui tend vers la borne supérieure de l’intervalle d’âge fixé pour la sélection (35 ans).

L’équipe projet et les responsables des coopératives doivent tenir compte de cette remarque dans les prochaines sélections de jeunes bénéficiaires. Ils doivent sélectionner des jeunes dont l’âge tend le plus vers la borne inférieure de l’intervalle d’âge fixé, c’est à dire 18 ans, afin de mieux équilibrer les groupes.

Graphique 5 : Répartition des répondants par âge selon le genre

#Q109 = Le genre des répondants
# Masculin = 1
# Feminin = 2

Niveau scolaire des répondants

## 
## Aucun niveau     Primaire   Secondaire    Supérieur Franco-Arabe 
##           35           41           37            4           11

Le troisième critère de sélection des jeunes est le niveau scolaire de ceux-ci. Bien que n’étant pas un critère d’élimination, il était important pour nous de savoir le niveau scolaire des jeunes constituant les unités de prestation de service. En effet, certaines tâches nécessitent la présence, dans les groupes, de jeunes ayant des reçu un niveau scolaire par moment apte à renseigner des registres. Cependant, la constitution de groupes de jeunes scolarisés et non scolarisés permettrait à tous de pouvoir s’épanouille et aussi de mener à bien l’ensemble des tâches émanant de la constitution des groupes et la réalisation des activités.

Tableau 3 : Proportion des répondants par niveau scolaire selon le type de jeunes.

##               
##                Bénéficiaire Non Bénéficiaire All    
##   Aucun niveau  25.68%       29.63%           27.34%
##   Primaire      33.78%       29.63%           32.03%
##   Secondaire    27.03%       31.48%           28.91%
##   Supérieur      4.05%        1.85%            3.12%
##   Franco-Arabe   9.46%        7.41%            8.59%
##   Total        100.00%      100.00%          100.00%

Pendant que 27.34 % de l’ensemble des jeunes sont non scolarisés, parmi les bénéficiaires, ce sont 25.68 % qui n’ont pas été scolarisé. Tous ces jeunes bénéficiaires non scolarisés recevront grâce à ce projet des formations pratiques leurs permettant d’être aussi compétitif que les jeunes scolarisés.

Tableau 4 : Proportion des jeunes bénéficiaires par niveau scolaire selon la communauté.

##               
##                CAPO    CODEMA  ECSP    NECAB   SOCOPAN All    
##   Aucun niveau  33.33%  26.67%   7.14%  26.67%  33.33%  25.68%
##   Primaire      13.33%  33.33%  57.14%  26.67%  40.00%  33.78%
##   Secondaire    46.67%  40.00%  14.29%  20.00%  13.33%  27.03%
##   Supérieur      6.67%   0.00%   7.14%   0.00%   6.67%   4.05%
##   Franco-Arabe   0.00%   0.00%  14.29%  26.67%   6.67%   9.46%
##   Total        100.00% 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% 100.00%

La communauté qui a le plus de jeunes bénéficiaires non scolarisé est celle de SOCOPAN avec 33.33 % de jeunes ayant aucun niveau et 6.67 % de jeunes bénéficiaires ayant reçu une formation franco-arabe. Contrairement à cette communauté, celle de ECSP est celle qui a le plus de jeunes bénéficiaires instruits avec 92.86 %.

Les personnes chargées de la formation des jeunes doivent tenir compte de ces résultats pour adapter les thèmes et méthodes de formation afin de pouvoir faire passer les messages dans un environnement de jeunes à aucun ou très faible niveau scolaire.

lien du répondant avec la coopérative

## 
##   Aucun lien  A un membre   Est Membre A un employé        Autre 
##           12           34           78            3            1

Les personnes bénéficiaires désignées pour la réalisation du projet ont été identifiées et proposées par les coopératives. Celles-ci sont les portes d’entrée pour le projet dans la communauté. De ce fait, la majorité des jeunes en sont liés selon le type.

Tableau 5 : Proportion des répondants selon le type de lien avec la coopérative et selon le type de jeunes

##                       
##                        Bénéficiaire Non Bénéficiaire All   
##   Aucun lien             6.76        12.96             9.38
##   Parenté à un membre   25.68        27.78            26.56
##   Est Membre            63.51        57.41            60.94
##   Parenté à un employé   4.05         0.00             2.34
##   Autre lien             0.00         1.85             0.78
##   Total                100.00       100.00           100.00

De façon générale, 90.62 % des répondants ont un lien avec l’une des coopératives bénéficiaires du projet. Aussi, 93.24 % des jeunes bénéficiaires ont un lien avec les coopératives bénéficiaires du projet.

63.51 % des jeunes bénéficiaires ont un lien de membre avec la coopérative. Ce sont donc des producteurs qui fournissent leurs productions aux coopératives bénéficiaires du projet. Avec l’avènement du projet, ces membres pourront gagner plus d’argent en monnayant leurs services mais aussi en améliorant la qualité de leurs plantations grâce aux compétences acquises.

3.4. Caractéristiques socio-économiques des répondants

Composition des ménages

## [1] "8.05 personnes en moyenne constituent les ménages des répondants."

Les répondants appartiennent à des ménages de 8 personnes en moyennes dont 3.7 sont dans la tranche d’âge de 18 à 35 ans. Soient 46.02 % des membres des ménages sont compris dans la tranche d’âge de 18 à 35 ans.

Tableau 6 : Composition moyenne des membres du ménages par genre selon le type et la coopérative

##       Coop     Type Enquêté Ensemble Femme Femme 18-35 Homme Homme 18-35
## 1     CAPO     Bénéficiaire        6     3           1     3           2
## 2     CAPO Non Bénéficiaire        8     4           2     5           2
## 3   CODEMA     Bénéficiaire        8     3           1     5           2
## 4   CODEMA Non Bénéficiaire        8     3           2     6           3
## 5     ECSP     Bénéficiaire        7     3           1     4           1
## 6     ECSP Non Bénéficiaire        8     3           1     5           2
## 7    NECAB     Bénéficiaire        8     4           2     4           2
## 8    NECAB Non Bénéficiaire        9     4           2     5           2
## 9  SOCOPAN     Bénéficiaire       11     5           2     4           3
## 10 SOCOPAN Non Bénéficiaire        8     3           2     3           1

Composition des personnes sous la responsabilité des répondants

## [1] "3.99 est le nombre moyen de personnes sous la responsabilité du répondant."

Les jeunes répondants ont diverses responsabilités dans leur ménages. Ils sont 79.69 % de jeunes à avoir des personnes à leur charge. Ces responsabilités sont pour la plupart financières. Parmi ces jeunes responsables, 60.78 % sont bénéficiaires du projet pilote.

Tableau 7 : Composition moyenne des personnes sous la responsabilité des répondants par genre selon le type et la coopérative

##       Q203      TypeEnquete Ensemble Femme Femme_18_35_ Homme Homme_18_35_
## 1     CAPO     Bénéficiaire        5     2            1     2            1
## 2     CAPO Non Bénéficiaire        7     3            2     4            2
## 3   CODEMA     Bénéficiaire        2     1            0     1            0
## 4   CODEMA Non Bénéficiaire        6     3            2     3            2
## 5     ECSP     Bénéficiaire        3     2            1     1            0
## 6     ECSP Non Bénéficiaire        3     1            1     2            0
## 7    NECAB     Bénéficiaire        5     3            1     2            1
## 8    NECAB Non Bénéficiaire        2     1            0     1            1
## 9  SOCOPAN     Bénéficiaire        5     3            1     2            1
## 10 SOCOPAN Non Bénéficiaire        3     2            1     1            0

Les jeunes bénéficiaires du projet ont en moyenne 3.89 personnes sous leur responsabilité soient 53.62 % de femme et 40.9 % de jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans.

Sources de revenu des répondants

## [1] "106  jeunes ont pu répondre à cette question"

Les jeunes dans les communautés rurales, bénéficient de revenus divers. Ces revenus sont le fruit de travaux agricoles ou autres petites activités selon le cas. Cela dit, ce revenu perçu peut varier rapidement selon la personne (Voir Graphique 6).

Graphique 6 : Revenu des répondants par type de source.

#Q210 = Type source de revenu
# 1 = cacao et autre culture
# 2 = cacao uniquement
# 3 = culture autre que le cacao
# 4 = activité autre que l'agriculture

L’agriculture est l’activité qui procure le plus de revenu aux jeunes des communautés bénéficiaires. Avec un revenu moyen d’un peu plus de 190.000 Fcfa par mois, le cacao est la culture qui procure le plus d’argent aux jeunes interrogés. Cependant, bien d’autres cultures telque l’hévéa, le palmier à huile permettent aux jeunes de pouvoir subvenir à leurs besoins.

Toutefois, nous ne pouvons pas omettre le fait que plusieurs autres activités annexes permettent aux jeunes de pouvoir avoir des revenus.

Tableau 8 : Statistiques du revenu des jeunes bénéficiaires selon le type de la source

##   Q210 Nb_Bénéficiaires Revenu_Min Revenu_Moy Revenu_Max nbr_Charges
## 1    1               39          0   84919.23     400000        3.67
## 2    2               13      25000  203461.54     800000        5.62
## 3    3                7      10000  130714.29     250000        4.14
## 4    4                8          0  165375.00    1000000        3.25

3.5. Niveau de connaissance et d’application des répondants sur les thèmes abordés par le projet pilote

Plusieurs formations sont délivrées dans les communautés cacaoyères en côte d’ivoire. Cela dit, ces formations sont pour la plupart délivrées par le biais de groupements, coopératives ou associations. Les jeunes ne sont pas toujours bénéficiaires de ces formations. Cette section traitera donc de la compétence des jeunes vis à vis des thèmes qui seront abordés lors des formations liées au projet.

Module 1 : Connaissance et application en éducation financière

Avez-vous reçu une formation en éducation financière?

## 
## Oui Non 
##  19 109

L’éducation financière est encore assez mal connue de nos communautés cacaoyères surtout au niveau des jeunes. Nous avons 14.84 % de jeunes qui ont reçu au moins une formation en éducation financière. En ce qui concerne nos zones d’intervention, les jeunes qui ont reçus ces formations l’ont pour la plupart reçu des responsables régionaux (RR) de OLAM avec la collaboration des coopératives.

Tableau 9 : Proportion des jeunes bénéficiaires par coopérative selon qu’ils aient reçu une formation en éducation financière.

Jeunes Bénéficiaires

##          
##           Formé   Pas formé Total  
##   CAPO      6.67%  93.33%   100.00%
##   CODEMA    0.00% 100.00%   100.00%
##   ECSP     28.57%  71.43%   100.00%
##   NECAB    60.00%  40.00%   100.00%
##   SOCOPAN  13.33%  86.67%   100.00%
##   All      21.62%  78.38%   100.00%

Jeunes cas témoin

##          
##           Formé   Pas formé Total  
##   CAPO     20.00%  80.00%   100.00%
##   CODEMA   10.00%  90.00%   100.00%
##   ECSP      0.00% 100.00%   100.00%
##   NECAB     0.00% 100.00%   100.00%
##   SOCOPAN   0.00% 100.00%   100.00%
##   All       5.56%  94.44%   100.00%

Les répondants n’avaient en général pas déjà reçu de formation sur l’éducation financière soient pourJeuneEFnonbenef% de jeunes cas témoin et 21.62 % de jeunes bénéficiaires du projet. Cependant, la communauté la plus touchées par la carence en formation sur l’éducation financière est celle de Niapidou (Coopérative SOCOPAN).

Ayant reçu ou pas de formation en éducation financière les jeunes ont selon le cas des aptitudes dans ce domaine. Ces aptitudes sont :

  • La possession de compte bancaire ;
  • La possession de compte mobile money ;
  • La disposition à épargner ;
  • La disposition à faire l point des dépenses ;
  • La maitrises de ces dépenses ;
  • La solvabilité ;

Les bénéficiaires disposent-ils de compte bancaire?

## 
## OUI NON 
##   8 120

Ils sont 5.41 % de bénéficiaires à disposer de compte bancaire. Parmi eux, seuls 12.5 % avaient reçu une formation en éducation financière.

Tableau 10 : Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils disposent d’un compte bancaire.

##              
##               Oui     Non     Total  
##   Déjà formés  12.50%  87.50% 100.00%
##   Pas formé     3.45%  96.55% 100.00%
##   All           5.41%  94.59% 100.00%

Les jeunes qui ont un compte bancaire ne disposent pas de plus d’un compte.

Les bénéficiaires disposent-ils de compte mobile money?

## 
##     OUI, plusieurs       OUI, un seul NON, pas de compte 
##                 35                 53                 40

De plus en plus les service mobile money prennent du terrain dans les communautés. C’est 71.62% de bénéficiaires qui disposent de compte mobile money. Parmi eux seul 18.92 % avaient reçu une formation en éducation financière.

La formation en éducation financière pourrait donc améliorer le niveau de bancarisation au niveau des populations rurales.

Tableau 11 : Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils disposent d’un compte mobile money.

##              
##               Oui, plusieurs comptes Oui, un seul compte Pas de compte
##   Déjà formés  31.25%                 56.25%              12.50%      
##   Pas formé    31.03%                 36.21%              32.76%      
##   All          31.08%                 40.54%              28.38%      
##              
##               Total  
##   Déjà formés 100.00%
##   Pas formé   100.00%
##   All         100.00%

Nous constatons que 40.54 % des jeunes disposent d’un seul compte mobile money, cependant 31.08 % disposent de plusieurs comptes. Cela confirme l’importance des réseaux de téléphonie dans le système financier des populations rurales.

La formation en éducation financière pourrait donc améliorer la proportion de jeunes ayant des comptes mobiles money.

Les bénéficiaires épargnent-ils leurs revenus?

## 
##     OUI, une somme fixe OUI, une somme variable           Pas d'épargne 
##                       7                      64                      57

Le constat est que l’ensemble des jeunes n’ont pas encore la culture de l’épargne. Seulement 51.35 % de jeunes bénéficiares procèdent une épargne qui peut varier selon la période. Parmi ceux qui épargne 10.81 % de jeunes bénéficiaires ont reçu une formation en éducation financière.

Tableau 12 : Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils épargnent de l’argent.

##              
##               Oui, somme fixe Oui, somme variable Pas d'épargne Total  
##   Déjà formés   6.25%          43.75%              50.00%       100.00%
##   Pas formé     3.45%          48.28%              48.28%       100.00%
##   All           4.05%          47.30%              48.65%       100.00%

Nous constatons que 51.35 % des jeunes bénéficiaires du projet arrivent à épargner de l’argent soient seulement 4.05 % épargnent une somme fixe et constante sur l’année.

La formation sur l’éducation financière pourrait donc améliorer la proportion des jeunes qui épargnent de l’argent en les amenant à être constant et à épargner des montants fixes.

Les bénéficiaires font-ils les comptes de leurs dépenses?

## 
##       OUI, chaque mois OUI, de temps en temps                 Jamais 
##                     17                     30                     81

Le point des dépenses est une activité qui émane d’une éducation financière. Cet exercice est réalisé par 40.54 % des jeunes bénéficiaires du projet. Parmi eux, c’est 6.76 % qui ont déjà reçu une formation en sur le thème.

Tableau 13 : Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils fassent les comptes de leurs dépenses.

##              
##               Oui, Chaque mois. Oui, de temps en temps. Non     Total  
##   Déjà formés  25.00%             6.25%                  68.75% 100.00%
##   Pas formé    12.07%            31.03%                  56.90% 100.00%
##   All          14.86%            25.68%                  59.46% 100.00%

Sur les 40.54 % de jeunes qui font le point de leurs activités, 14.86 % le font chaque mois lorsqu’ils ont déjà reçu la formation sur l’éducation financière. Contrairement à ceux qui n’ont pas encore reçu de formation sur la formation.

La formation sur l’éducation financière pourrait donc améliorer la perception des jeunes sur le fait de faire un point des dépenses quotidiennes.

Les bénéficiaires maitrisent-ils leurs dépenses?

## 
##       OUI, chaque mois OUI, de temps en temps                 Jamais 
##                     17                     30                     81

Le point des dépenses est une activité qui émane d’une éducation financière. Cet exercice est réalisé par 45.95 % des jeunes bénéficiaires du projet. Parmi eux, c’est 12.16 % qui ont déjà reçu une formation en éducation financières.

Tableau 14 : Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils fassent la planification de leurs dépenses.

##              
##               Oui, connais précisément. Oui, connais à peu près
##   Déjà formés  18.75%                    37.50%                
##   Pas formé    12.07%                    31.03%                
##   All          13.51%                    32.43%                
##              
##               Non, connais pas Total  
##   Déjà formés  43.75%          100.00%
##   Pas formé    56.90%          100.00%
##   All          54.05%          100.00%

La formation sur l’éducation financière pourrait donc améliorer la maitrise des dépenses au niveau des jeunes.

L’analyse des échanges avec les communautés sur la question de la planification des dépenses fait ressortir deux catégories. Une première catégorie de jeunes qui ne planifient pas leurs dépenses. Et une seconde catégorie qui planifie les dépenses mais de façon rare.

En effet, les entretiens révèlent qu’une forte proportion de jeunes n’arrive pas à planifier leurs dépenses à cause de l’instabilité de leur revenu. Ils dépendent pour la plupart de leur parent de qui ils n’obtiennent pas toujours de l’argent même lorsqu’ils les aident dans les travaux champêtres. Cette proportion qui ne planifie pas leur dépense révèle en fait une réalité. Celle de condition de vie difficile du planteur. “Il est difficile de planifier les dépenses lorsqu’on n’a rien.”

A contrario une faible proportion des jeunes des communautés planifie de façon occasionnelle leurs dépenses. En effet, pour eux c’est lorsqu’ils reçoivent de l’argent des parents ou de petites activités qu’ils mènent qu’ils arrivent à planifier leurs dépenses. Ainsi, ils affirment : “On planifie nos dépenses car lorsqu’on a de l’argent, on doit planifier ce qu’on doit acheter”.

Graphique 7: Planification des dépenses dans les communautés

Les bénéficiaires pensent-ils être solvables?

## 
##   OUI, toujours OUI, par moment     NON, Jamais 
##             101              20               7

La solvabilité est un élément majeur dans l’obtention de prêt. Parmi les jeunes bénéficiaires interviewés, 95.95 % pensent être solvables. Parmi ces derniers, 21.62 % ont déjà été formé en éducation financière.

Tableau 15 : Proportion des jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient été formé en éducation financière et qu’ils pensent être solvables.

##              
##               Oui, toujours. Oui, par moment Non, jamais Total  
##   Déjà formés 100.00%          0.00%           0.00%     100.00%
##   Pas formé    67.24%         27.59%           5.17%     100.00%
##   All          74.32%         21.62%           4.05%     100.00%

Parmis les 95.95 % de jeunes bénéficiaires qui disent être solvables, 33.78 % ont déjà fait un emprunt au moins une fois.

La formation sur l’éducation financière pourrait donc améliorer la solvabilité des jeunes bénéficiaires.

Lien entre formation et aptitude en éducation financière

Il semblerait qu’il existe une corrélation positive entre le fait d’avoir reçu une formation et les aptitudes en éducation financière.

Module 2 : Connaissance et application en entrepreneuriat

Avez vous reçu une formation en entreprenariat agricole?

## 
## Oui Non 
##  21 107

Après le zoom sur l’éducation financière, l’entreprenariat agricole est le second groupe de thème de formation qui sera abordé dans le cadre du projet.

Tout comme l’éducation financière, les jeunes ont très peu été formé sur l’entreprenariat agricole. Nous avons seulement 16.41% soient 13.28 % de jeunes bénéficiaires du projet déjà formé. Ces jeunes ont reçus la formation pour la plus part des responsables régionaux (RR) de OLAM.

Ceux-ci ont un niveau de connaissance de 39.69 % sur les thèmes suivants :

  • Définition d’une entreprise, 38.92 % de jeunes bénéficiaires ;
  • Connaissance des unités utilisés dans le domaine d’activité, 38.92 % de jeunes bénéficiaires ;
  • Méthodes d’amélioration de la production, 38.92 % de jeunes bénéficiaires ;
  • La prise de décision en vue d’améliorer les entrées d’argent, 38.92 % de jeunes bénéficaires ;

Le tableau suivant décrit le niveau de connaissance pour ces thèmes.

Tableau 16 : Niveau moyen de connaissance des jeunes bénéficiaires sur les thèmes de l’entreprenariat agricole selon la coopérative.

##      Q203 Nb_Repondant Definition_Entreprise Connaissance_Unité
## 1    CAPO           15                 50.67              73.33
## 2  CODEMA           15                 21.33              57.33
## 3    ECSP           14                 37.14              87.14
## 4   NECAB           15                 32.00              68.00
## 5 SOCOPAN           15                 53.33              82.67
##   Amelioration_Production Prise_decision
## 1                   74.67          70.67
## 2                   42.67          44.00
## 3                   60.00          45.71
## 4                   46.67          50.67
## 5                   69.33          60.00

Mise en place d’une entreprise

Bien qu’ayant été formé ou pas en entreprenariat agricole, les jeunes bénéficiaires ont pu déjà mettre en place certaines entreprises dans leur communauté (Voir tableau 17).

Tableau 17 : Proportion jeunes bénéficiaires selon qu’ils aient des entreprises.

##              
##               Oui, elle existe encore. Oui, mais elle n'existe plus.
##   Déjà formés   5.88%                   11.76%                      
##   Pas formé    15.79%                    7.02%                      
##   All          13.51%                    8.11%                      
##              
##               Non, jamais Total  
##   Déjà formés  82.35%     100.00%
##   Pas formé    77.19%     100.00%
##   All          78.38%     100.00%

La formation en entreprenariat pourrait donc avoir un effet escompté contraire à la mise en œuvre d’entreprise.

22 % des jeunes bénéficiaires ont déjà pu mettre en place une entreprise. Seul 14 % des jeunes bénéficiaires ont encore leur entreprise en fonction. Cela montre un niveau d’échec dans le suivi des entreprises. Ce taux est plus élevé au niveau des jeunes qui n’ont jamais reçu de formation en entreprenariat agricole.

Les raisons généralement évoquées pour justifier la fermeture d’entreprises sont :

1- La mauvaise gestion de l’entreprise par soit même ou par une tierce personne ; 2- Manque de moyens en vue d’augmenter le capital initial ; 3- Non-paiement des créances par les clients ;

En ce qui concerne les jeunes qui n’ont pas mis en place d’entreprise, les raisons évoquées sont : 1- Pas de notion claire sur ce qu’est une entreprise, l’entreprenariat ; 2- Pas de moyens matériels et ou financiers à disposition pour commencer une entreprise ; 3- Pas de temps pour une entreprise ; 4- Pas pensé à la mise en place d’une entreprise ; 5- Pas de niveau scolaire ; 6- Pas de qualification nécessaire ;

Parmi les jeunes n’ayant pas d’entreprise, un grand nombre aimerais pouvoir mettre en place une entreprise.

Planification des activités

Planifiez vous vos activités agricoles?

## 
## Oui, tout le temps    Oui, par moment             Jamais 
##                 64                 43                 21

L’ensemble des répondants disent, à 83,59 %, planifier leurs activités de façon générale. Cependant, c’est seulement la moitier qui disent planifier leurs activités tout le temps.

Opportunités de diversification de cultures dans la communauté

L’ensemble des répondants pensent à 50 % qu’il y a des opportunités de diversification de culture dans leur communauté. En effet, il existe encore de l’espace cultivable disponible et plusieurs cultures sont exploitable dans la zone concernée. Pour en profiter, ils procèdent à des locations, achats ou acquisitions d’espace auprès des autorités villageoises. Plusieurs projets existent dans ces communautés.

Module 3 : Les compétences en techniques agricoles

Avez vous reçu une formation sur les bonnes pratiques agricoles?

## 
## Oui Non 
##  65  63

La formation sur les bonnes pratiques agricoles est un package qui depuis plusieurs années est délivré par de nombreuses structures sur toutes les zones cacaoyères en côte d’ivoire. De façon directe ou indirecte, les populations rurales ont un tant soit peu déjà entendu parler de ce type de formation. Cette section vise à évaluer le niveau de connaissance des jeunes répondants dans ce domaine.

A ce niveau les thèmes courants abordés et pour lesquelles nous avons interviewé les jeunes sont :

  • La connaissance de la maladie du Swollen Shoot. Il s’agissait pour les répondants de donner les signes qui permettent de reconnaitre la maladie du CSSV (la décoloration des feuilles, le gonflement des rameaux, la perte de feuillages, l’arrondissement des cabosses, …) et de pouvoir décrire les différents moyens de prévention (aire des visites régulières de son champ, nettoyer régulièrement son champ, faire une barrière végétative, ne pas faire entrer des cabosses d’une parcelles infectées dans son champ) ;

  • Installation d’une pépinière. Il s’agissait pour les jeunes répondants de décrire les étapes qui permettent la réalisation d’une pépinière (choix du site, Nettoyage du site, construction de l’ombrière, remplissage des sachets, rangement des sachets sous l’ombrière, etc.). Il s’agissait aussi de savoir les activités courantes réalisées sur une pépinière (sarclage, arrosage, traitement phyto, fertilisation, etc.) ;

  • Préparation de terrain. Il s’agissait de savoir les différentes étapes permettant le renouvellement d’un champ de cacao (Désherbage, Abattage des anciens pieds de cacao, Piquetage, Trouaison, Planting plants d’ombrage, planting cacao) ;

  • Entretien des jeunes plantations. Il s’agissait de savoir quelles sont les activités d’entretien d’une jeune plantation (Désherbage, Taille de formation, fertilisation, Traitement phytosanitaire) ;

  • Entretien des plantations en production. Ils s’agissaient de savoir quelles sont les activités pour avoir du cacao marchand de bonne qualité (Récolter à juste maturité, faire l’écabossage aux plus trois jours après la récolte, faire la fermentation durant 6 jours, faire le séchage sur des claies ou séco, conserver dans des sacs en jute) ;

Ces différents points nous ont permis d’avoir une idée du niveau de connaissance des répondants concernant ce sujet (Voir Tableau18).

Tableau 18 : Niveau de connaissance des répondants sur les thèmes de bonnes pratiques agricole par coopérative et selon qu’ils aient déjà reçu de formation (en %).

##        Q203 Q3101 Q3105 Q3106 Q3107 Q3108 Q3109 Q3110 Q3111 Q3112  QBPA
## 1      CAPO     1 66.67 56.19 70.48 67.62 72.38 55.24 76.19 82.86 67.52
## 2      CAPO     2    60    35    45    35    10    15    50    65    34
## 3    CODEMA     1 16.36 14.55 49.09 41.82 47.27 54.55 58.18 61.82 44.55
## 4    CODEMA     2    20    20 55.71 44.29 41.43 44.29 45.71 58.57 41.57
## 5      ECSP     1 16.92 13.85 69.23 63.08 46.15 56.92 76.92 78.46 52.46
## 6      ECSP     2     0     0    56 50.67    48 66.67    76    68    48
## 7     NECAB     1    60    50 73.75    65 66.25 58.75    65 78.75 64.25
## 8     NECAB     2 35.56    20 53.33 37.78 42.22    40 51.11 57.78    42
## 9   SOCOPAN     1    50    45    45    40    50    45    80    85  53.5
## 10  SOCOPAN     2 19.05  9.52 56.19 50.48 43.81 60.95    60  61.9 46.67
## 11 Ensemble     - 25.78 25.78 60.47 53.28 51.09 54.22 64.84    70 51.78
#Q203 = Coopératives ;
#Q3101 = Déjà formé? (1 = OUI, 2 = NON) ;
#Q3105B = Prévention de la maladie de CSSV ;
#Q3107B = Mise en place de Pépinières ;
#Q3108B = L'ensemble des activités réaliser sur une pépinière ;
#Q3109B = Renouvellement d’un champ de cacao ;
#Q3110B = Entretien des jeunes plantations ;
#Q3111B = Entretien de plantation en production ;
#TxBPA = Niveau de connaissance global des bonnes pratiques agricoles ; 

Le niveau de connaissance global des jeunes répondants est de 51,78 %. Ce niveau est assez faible et doit être relevé par le projet. Ce niveau de connaissance varie en fonction du thème de formation et du fait que le répondant ait déjà reçu une formation ou pas.

La formation en bonne pratique agricole pourrait améliorer les connaissances et compétences des jeunes bénéficiaires du projet.

La maladie du Swollen Shoot

- La reconnaissance de la maladie

Tableau 19 : Niveau de connaissance des répondants de la maladie du Swollen Shoot selon qu’ils aient déjà reçu de formation sur ce thème (en %).

##          Q3105A
## Q203      Deja_forme Pas_forme
##   CAPO         74.55     58.57
##   CODEMA       50.00     12.38
##   ECSP         80.00      5.19
##   NECAB        58.33     44.62
##   SOCOPAN      56.00     16.00

L’ensemble des jeunes répondants ont un niveau de connaissance du thème sur la reconnaissance de la maladie du swolen shoot. Cela est plus perceptible au niveau des communautés de la coopérative ECSP.

- La prévention de la maladie

Tableau 20 : Niveau de connaissance des répondants sur les moyens de préventions de la maladie du shoolen Shoot selon qu’ils aient déjà reçu de formation (en %).

##          Q3106A
## Q203      Déjà formé Pas formé
##   CAPO         71.11     42.50
##   CODEMA       40.00     15.65
##   ECSP         80.00      0.77
##   NECAB        58.00     26.67
##   SOCOPAN     100.00     11.67

Tout comme pour la reconnaissance de la maladie, outre les jeunes des communautés de la coopérative SOCOPAN, les répondants n’ont pas assez de connaissance des méthodes de prévention de celle-ci.

Installation d’une pépinière

- Réalisation de pépinière de cacao

Tableau 21 : Niveau de connaissance des répondants sur les étapes de réalisation d’une pépinière de cacao selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

##          Q3107A
## Q203      Déjà formé Pas formé
##   CAPO         76.92     55.00
##   CODEMA       63.33     49.47
##   ECSP         76.67     51.25
##   NECAB        72.86     58.18
##   SOCOPAN      70.00     49.47

- Les activités à réaliser sur une pépinière de cacao

Tableau 22 : Niveau de connaissance des répondants sur les activités à réaliser sur une pépinière de cacao selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

##          Q3108A
## Q203      Déjà formé Pas formé
##   CAPO         72.50     57.65
##   CODEMA       48.00     42.00
##   ECSP         70.00     48.89
##   NECAB        62.00     50.67
##   SOCOPAN      73.33     45.45

La mise en place de pépinière est une activité génératrice de revenu dans plusieurs communautés cacaoyères. La connaissance de ces pratiques au niveau des répondants est moyenne.

Préparation de terrain

- Etape pour le renouvellement de champs

Tableau 23 : Niveau de connaissance des répondants sur les étapes dans le renouvellement d’un champ selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

##          Q3109A
## Q203      Déjà formé Pas formé
##   CAPO         75.00     50.77
##   CODEMA       56.00     41.00
##   ECSP         74.29     38.10
##   NECAB        70.91     47.14
##   SOCOPAN     100.00     42.50

La préparation de terrain est une activité moins connue des coopératives ECSP, CODEMA et NECAB tandis que les jeunes déjà formés des communautés de la coopérative SOCOPAN ont une très forte connaissance des étapes pour le renouvellement de champs.

Entretien des jeunes plantations

- Entretien des jeunes plantations

Tableau 24 : Niveau de connaissance des répondants sur l’entretien des jeunes plantations selon qu’ils aient déjà reçu de formation en ce thème (en %).

##          Q3110A
## Q203      Déjà formé Pas formé
##   CAPO         62.86     43.33
##   CODEMA       55.00     47.62
##   ECSP         76.36     52.94
##   NECAB        64.00     44.00
##   SOCOPAN      72.00     55.00

Entretien des plantations en production

- Entretien d’une vielle plantation

Tableau 25 : Niveau de connaissance des répondants sur la connaissance de l’entretien sur les plantations en production selon qu’ils aient déjà reçu de formation en thème (en %).

##          Q3111A
## Q203      Déjà formé Pas formé
##   CAPO         78.82     57.50
##   CODEMA       60.00     48.42
##   ECSP         76.00     76.67
##   NECAB        71.67     49.23
##   SOCOPAN      84.00     58.00

- Activités pour obtenir un cacao marchand de bonne qualité

Tableau 26 : Niveau de connaissance des répondants sur les activités à réaliser pour avoi un cacao marchand de bonne qualité selon qu’ils aient déjà reçu de formation (en %).

##          Q3112A
## Q203      Déjà formé Pas formé
##   CAPO         84.71     70.00
##   CODEMA       70.00     56.84
##   ECSP         78.18     69.41
##   NECAB        78.57     61.82
##   SOCOPAN      83.33     60.00

3.6. Configuration des représentations sociales de l’emploi dans les communautés touchées par le projet

Deux principales configurations ressortent des représentations sociales que les communautés bénéficiaires ont de l’emploi ou du travail.

En effet, une première configuration valorisante de l’emploi est vue par la quasi-totalité des ménages producteurs de cacao comme l’exercice d’une activité qui procure une rétribution financière. Parce que malgré la récurrence des problèmes d’insertion professionnelle des jeunes, l’emploi continue d’être un facteur de mobilité sociale.

Une deuxième configuration fait ressortir l’aspect dévalorisant de certaines activités exercées que constitue l’emploi. Certains ménages producteurs de cacao ne considèrent pas certaines activités comme un emploi quand bien même celles-ci ont une finalité économique.

3.6.1. Représentations sociales de l’emploi vu sous une perception dévalorisante de l’exercice des activités agricoles.

Les ressorts des représentations sociales de l’emploi faiblissent progressivement dans les communautés eu égard de la situation de précarité dans laquelle elles vivent. En effet, la dépréciation des prix des matières premières agricoles surtout au niveau du cacao et la désorganisation des activités agricoles amènent les producteurs à solliciter souvent financièrement et matériellement leurs descendants vivant en milieu urbain. Seulement, peu de ménages arrivent à traduire ce recours en stratégie de résilience.

Les ménages de cacaoculteurs ont du mal à considérer les activités agricoles comme un emploi car la situation économique et sociale dans laquelle ils se trouvent ne leur permet pas de répondre favorablement à leurs besoins économiques. Même lorsqu’ils possèdent une multitude d’activités agricoles que certains considèrent comme ‘’être en emploi’’, ils n’arrivent pas, en effet, à dégager un surplus de ressources financières à transférer aux parents pour de multiples motifs. Face à cette situation, la perception selon laquelle l’emploi c’est exercer une activité assurant un gain financier et constitue un moyen de réussite sociale va progressivement se désagréger au point où aujourd’hui pour certains producteurs des localités visités, un emploi : “C’est le fait de faire quelque chose qui te rapporte suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins”. Mais surtout avoir un emploi c’est : “Le travail de bureau, les salariés de l’État et des sociétés”. En d’autres termes, ils considèrent les activités à rémunération financière mensuelle ou quotidienne. Et donc pour eux, ce sont ces activités qui sont valorisantes et considérées comme un emploi. Par conséquent, toute activité hors de ce cadre c’est-à-dire toute activité qui ne procure pas de salaire mensuel ne peut être considérée comme un emploi. “Avoir un emploi c’est travailler pour quelqu’un et être payer à la fin du mois”.

Cette première configuration se décline en une autre articulation qui s’apparente à la perception des activités prohibées par les normes sociales. En effet, il ressort des discours des enquêtés que l’emploi c’est certes mener une activité pourvoyeuse de revenu pouvant permettre à celui qui l’exerce de subvenir à ses besoins. Cependant toute activité génératrice de revenu n’est pas forcément un emploi. Et ce passage d’un des focus group l’illustre bien : “Ce n’est pas toutes les activités qui donnent l’argent qui est travail, l’argent reçu de façon malhonnête comme dans Le vol, l’escroquerie, la prostitution, l’arnaque. Ça ce n’est pas du travail.”

3.6.2. Représentation sociale de l’emploi vu sous une perception valorisante de l’exercice des activités agricoles.

Trois (3) configurations se dégagent de l’analyse des représentations sociales des producteurs sur le concept de l’emploi. La première se rapporte à l’indépendance financière, la seconde renvoie à l’influence de la culture du cacao et la troisième s’appuie sur les autres types d’activités génératrices de revenus.

-L‘emploi vu comme la principale source d’indépendance financière.

Pour certains membres de ces communautés, la condition sine qua none pour acquérir une indépendance financière se situe principalement dans la capacité à disposer d’une activité décente capable de fournir un revenu indépendamment du chef de ménage. En effet, pour eux, avec un revenu provenant d’une activité personnelle, tout individu est susceptible de participer aux charges du ménage, de prendre en charge ses propres besoins et soutenir des membres de sa famille. Ce qui réduit considérablement les charges du chef de ménage. Consciente de cette réalité, les producteurs ont tendance à s’inscrire dans des activités génératrices de revenu ou à faire la diversification des cultures en vue de mobiliser des ressources financières. Ces activités sont pour l’essentiel la culture vivrière, le commerce, les métiers artisanaux (coiffure, couture). Aussi affirment-ils qu’au-delà de la réalisation de ces activités, tout individu qui désire être autonome ou indépendant du point de vue financier doit être capable d’exercer un emploi qui lui permet de faire des économies de sorte à faire évoluer son activité ou multiplier les sources de revenu.

En résumé, pour les producteurs des communautés enquêtés, être en emploi, c’est avoir des : “Activités agricoles, avoir une ou des terres à cultiver”, “Travailler dans une plantation de cacao, d’anacarde, de manioc, …”. Toutefois à ce niveau les producteurs de ces communautés font face à des défis majeurs qui plombent leurs efforts vers des activités qu’ils mènent : 1) Le confinement dans les tâches manuelles, manque de main-d’œuvre et d’équipement de matériels agricoles ; 2) Les difficultés d’évacuation des produits sur des marchés économiquement plus rentables, l’achat des produits à crédit ; 3) l’usage des ressources pour les besoins du ménage. Ils sont donc maintenus dans un cycle continuel de production-consommation qui affecte considérablement leur capacité d’épargne.

-Une perception de l’emploi vu sous l’influence de la culture du cacao

Les représentations sociales de ces communautés postulent la culture de cacao comme l’un des mécanismes d’accès à l’autonomisation à un double niveau. D’abord la culture du cacao est la première source de revenu des paysans et permet à l’homme paysan d’être socialement indépendant. Cette conception est relativement associée à la dynamique de la vie sociale paysanne avec tous les attributs et les considérations de plus en plus nécessaires à la vie en communauté. Pour ces producteurs, avoir une plantation de cacao est fondamental pour sa survie actuelle. Ensuite dans la société traditionnelle où les positions sociales sont très peu dynamiques, la culture du cacao offre des possibilités de mobilité sociale à la femme par l’octroi d’une activité rémunérée et respectée au même titre que les hommes. Au final, les producteurs de producteurs perçoivent en rapport avec la culture du cacao, l’emploi dans ce sens, c’est : “Travailler dans une plantation de cacao”. Aussi, “100% des femmes pensent que avoir un emploi c’est travailler dans une plantation de cacao”.

Cette définition fait ressortir à la fois une dimension sociale et une dimension économique de l’emploi. Les communautés ont donc conscience que l’organisation de leurs activités peut contribuer à les rendre indépendant financièrement. C’est ce qui justifie leur volonté de participer activement au projet d’installation des UPS proposés.

-Une perception de l’emploi vu comme l’exercice de tous autres types d’activités génératrices de revenus.

La configuration de l’organisation sociale en milieu rural distingue des rôles sociaux en fonctions du sexe. Les hommes ont la gestion des ressources productives du ménage et la responsabilité de pourvoir aux besoins fondamentaux du ménage. Tandis que les femmes ont pour rôle d’assurer les tâches domestiques et les soins des membres du ménage. De même, des valeurs sont associées à chaque statut social. Le courage, la détermination et la force pour les travaux agricoles de fortes intensités sont souvent attribuées au sexe masculin. C’est ce qui témoignage de sa supériorité, de sa domination sur la femme. Dans ce contexte pour les femmes de ces communautés, lorsqu’une femme s’approprie ces valeurs dans le travail, elle peut être qualifiée de femme qui est en emploi “Une femme ne doit pas attendre tout de l’homme pour faire ses choses”. En effet, pour les tenants de cette perception, les femmes développent ces valeurs pour intégrer des activités économiques souvent dévolues à l’homme. Elles disposent des champs de cacao acquis soit par héritage, soit par des liens de filiation matrimoniale, ou par achat, elles font le commerce de vivriers. Ces femmes prennent une part active aux dépenses du ménage au même titre que les hommes et sont souvent même les principales pourvoyeuses du ménage. D’où l’emploi pour elles, c’est : “Toutes activités qui permettent d’avoir de l’argent.”, “c’est exercer une activité pour subvenir à ses besoins.”

Graphique 8 : Perceptions des communautés de la notion d’emploi.

3.6.3. Les domaines et types d’emploi dans lesquels les jeunes pourraient obtenir facilement du travail dans leur communauté

Le type d’emploi que les jeunes pourraient avoir aisément dans leurs communautés peuvent être regroupés en trois (3) catégories qui sont l’Agriculture, le commerce et le secteur agropastoral et transport.

Le premier axe concerne le secteur agricole. Pour les ménages, ce secteur constituerait le premier secteur qui offre plus d’emploi pouvant employer plusieurs des jeunes des communautés. Car ce secteur présente plusieurs activités qui permettront aux jeunes de percevoir une rémunération. Ainsi : “Parce qu’il y a un manque de main d’œuvre, les plantations sont vieillissantes et les propriétaires aussi”. Ces activités constituent de nouvelles offres d’emploi parce qu’il y’a plus de groupe d’entraide mais aussi parce que toutes ces activités permettent d’avoir de l’argent dans un cours délais. “ces activités permettent d’avoir de l’argent chaque deux semaines. On peut vendre nos services à tout moment sur toute l’année”.

Le second axe quant à lui met l’accent sur le secteur du commerce. En effet, le commerce est une activité dense dans ces communautés et est plus ou moins liée à l’activité cacaoyère. Il s’agit essentiellement de la vente de produit agricole, de matériels ou bien d’autres articles.

Le troisième axe de résultats porte sur celui de l’agropastoral et du transport. Le transport des denrées alimentaires est une activité porteuse. La seule difficulté est l’état des routes. Cela dit, l’avènement des tricycles à bouleversé ce secteur car ils permettent facilement de faire ressortir des produit agricole des champs pour les localités.

Graphique 9 : Les domaines de type d’emploi pour les jeunes dans les communautés bénéficiaires

3.7.4. Les difficultés rencontrées dans la réalisation des activités cacaoyères

L’analyse des données issues des focus group réalisés fait état d’un certain nombre de difficultés qui fragilisent les producteurs dans l’exercice de leurs différentes activités quotidiennes. En effet, selon les enquêtés les difficultés suivantes :

  • la rareté de la main-d’œuvre ;
  • le non-respect du prix fixé d’achat des produits ;
  • la maladie du cacao sont les principales causes du découragement des producteurs de cacao.

Cet état de fait les conduits à migrer vers d’autres types activités agricoles telles que l’anacarde et autres cultures pérennes. Ces différentes difficultés sont schématisées de façon suivante :

Graphique 10 : Difficultés rencontrées par les producteurs de cacao

3.7. Forces, faiblesses, opportunités et menaces du projet vu par les communautés

Cette partie du rapport traite des forces, faiblesses, opportunités et menaces qui pourraient rencontrer le projet dans les communautés rencontrées. Les informations ont été données par les communautés elles même.

3.7.1. Forces, avantages et opportunités du projet d’installation des UPS

Dans la continuité des actions visant l’offre d’emploi aux jeunes et l’amélioration de la production et de la qualité du cacao dans les communautés, le projet d’installation des UPS. Il faut dire que de manière générale, cette initiative d’inclusion des jeunes est positivement appréciée dans les zones productrices de cacao. Cette appréciation se traduit par les forces, les avantages et opportunités que ce projet pourrait susciter.

Les forces :

  • Augmentation de la production de qualité ;
  • La création de nouveaux emplois ;
  • Disponibilité d’intrants agricoles ;
  • Réduction du chômage des jeunes dans les communautés ;
  • Reduction des difficultés liées à la main-d’œuvre ;
  • Permettre un meilleur suivi des plantations agricoles ;
  • Le travail de groupe ;
  • Gratuité des formations, des équipements transmis et présence de plusieurs partenaires ;
  • Forte motivation des jeunes (Coopératives CAPO et SOCOPAN) ;

Les opportunités :

  • Ouverture des communautés avec UPS aux autres communautés environnantes ;
  • Reduction du taux de chômage dans les campagnes ;
  • Création de nouvelles offres d’emploi dans la cacao-culture ;
  • Le maintien des jeunes dans les villages ;
  • Les jeunes seront mieux valorisé et n’auront pas besoin d’aller en ville ;
  • Augmentation du rendement des producteurs ;

3.7.2. Faiblesses, limites et menaces du projet pilote d’installation des UPS

Les faiblesses :

  • Les jeunes ne s’entendent pas toujours ;
  • Les jeunes ne savent pas entretenir le matériel agricole ;
  • Le projet concerne le seul secteur de cacao ;
  • Le projet concerne seulement les jeunes de 18 à 35 ans ;
  • Pas e moyens de transport pour les déplacements des jeunes ;
  • La contribution financière des producteurs dans la rémunération des UPS. Le service doit être gratuit ;
  • Les formations sont seulement basées sur la culture du cacao ;

Les menaces :

  • Destruction de plusieurs plantations cacaoyères au profit d’autres cultures pérennes ;
  • Les jeunes doivent être suivi dans la gestion des activités ;
  • Pas assez grande motivation des jeunes (La coopérative de NECAB) ;
  • Les producteurs (clients) ne paient pas leurs dettes ;
  • Opposition des parents. Certains parents pourront demander aux jeunes de travail dans leurs champs plutôt que de travailler pour l’UPS ;
  • L’avancé du swollen Shoot ;
  • Existence de projet semblables (ECSP à Grand-Bereby) ;

3.7.3. Recommandations des communautés

Dans un souci d’une bonne réalisation et d’une réussite du projet, les communautés ont émis des recommandations et proposition.

A l’endroit des jeunes :

  • Les jeunes doivent être fortement engagé ;
  • les jeunes doivent s’entendent et être très organisé ;
  • Les jeunes doivent participer à toutes les formations ;
  • Les jeunes doivent être disponible pour le groupe ;

A l’endroit de l’équipe projet :

  • Le projet doit former correctement les jeunes ;
  • Le projet doit à travers les formations installer une cohésion entre les membres des groupes des UPS ;
  • Le projet doit tenir toutes ces promesses afin de maintenir la confiance des communautés ;
  • Le projet doit procéder à un suivi et un coaching des jeunes après les formations ;
  • Le projet doit étendre ces formations au niveau de toutes les cultures qui existent dans les communautés (pérennes et annuelles) ;

IV. CONCLUSION

4.1. Conclusion

Le présent rapport présente la synthèse des résultats définitifs du projet TRECC/UPS dans les régions CNFA de Soubré et Daloa. Cette étude a utilisé deux approches, l’approche qualitative et quantitative. Ces résultats ont permis d’appréhender entre autres, des informations socio démographiques sur les ménages et l’évaluation du niveau de connaissance des jeunes des communautés. On peut retenir en substance que 75 jeunes bénéficiaires, 50 jeunes non bénéficiaires ont été enquêtés et 15 focus group réalisés. De cette étude de reférence, plusieurs aspects ont été constatés : - Le besoin en main d’œuvre dans les communautés : Les producteurs sont vieux et n’ont plus la force nécessaire pour prendre soin de leurs plantations ; - L’épanouissement des jeunes : Les jeunes des communautés ne disposent pas toujours de font nécessaire pour répondre à leurs besoins ; - La formation des jeunes : Bien qu’ayant reçu parfois des formations, le niveau de connaissance des jeunes en ce qui concerne les thèmes évoqués reste moyen ; - Le niveau de connaissance et d’application des jeunes : La formation des jeunes améliore le niveau de connaissance des jeunes et leurs entraine à appliquer dans des plantations ; -
Cela dit, ces donc ces aspects constatés qui permettront de pouvoir orienter les interventions au niveau des communautés bénéficiaires.

V. ANNEXES

Annexe 1 : Critères de sélection des jeunes des UPS

(Voir document des critères de sélection)

Annexe 2 : Liste des jeunes enquêtés

http://nbganon.shinyapps.io/LstJeuneEnquete

Annexe 3 : Liste des personnes enquêtées lors des focus groupes

(Voir dossier liste de présence)

Annexe 4 : Questionnaires

(Voir questionnaires QI et FG)

Annexe 5 : Tri à plat des variables de l’étude

https://rpubs.com/nGanon/UPS_TRECC

Annexe 5 : Cartographie des UPS