Philéas Condemine
2018-03-15
Le modèle d'allocation des flux propose d'allouer les flux de sorte à minimiser le temps de transport moyen sous contrainte de capacité d'accueil de l'établissement. D'où le nom de l'outil simplex.
Pour cela le modèle utilise les temps de transport de commune de résidence (comr) à commune de l'établissement de santé (comh) fournis par le distancier INSEE.
La capacité d'accueil un établissement est définie par les flux totaux qu'elle accepte dans l'année.
Si en pratique le temps de transport compte pour 50% dans les préférences du patient pour un établissement, et que 50% sont définis par la taille de l'établissement, son niveau de spécialisation et d'autres indicateurs plus difficiles à récupérer tels que la notoriété des praticiens, le délai de retour à la normal, le taux de “réussite” de l'opération…
Alors lorsque le modèle annonce un gain de 10% sur le temps moyen d'accès aux soins, en réalité le gain est de 50% x 10% => 5%.
Le modèle actuel ne permet pas
Les graphes proposés dans les slides suivantes représentent la distribution des temps de trajets dans le flux réels vs les flux optimisés.
Ce temps de trajet est estimé sur la base du distancier (temps de trajet en minute) entre communes.
Le temps de trajet est découpé en tranche d'environ 16 minutes, plus précisément : 0-16, 16-32, 32-48,48-64,64-80,80-100, >100 minutes.
Les flux optimisés minimisent le temps de trajet moyen sans tenir compte des (autres) préférences des patients.