la manière dont est menée l’expérience est essentielle pour que les résultats soient valides et traitables :
Le modèle est un modèle binomial \(B(75,p)\):
L’ennui là dedans, c’est que dans la realité, on a des contraintes dont le nombre peut vite devenir très élevé: contraintes de coût, de temps, d’organisation.
Les plans permettent de gagner du temps, d’avoir des résultats solides, et de se simplifier la vie.
Comme il n’existe pas de théorie génerale des contraintes, il n’existe pas de théorie génerale des plans d’experience On choisit ses plans en fonction des objectifs et des contraites particuliers.
Inventés par le Grand Fischer.
Toutes les combinaisons sont testées, le nombre d’XP est donc égal au produit des nombres des niveaux.
On peut ensuite développer un modèle d’ANOVA là dessus.
Notion de ddl extrêmement importante, on imagine une table avec n jetons (n le nb d’expériences qu’on a fait). chaque paramètre calculé coute un jeton.
CONSTAT: difficulté à interpréter les interactions d’ordre élevé, IDEE: en profiter pour minimiser le nombre d’effets DANGER: confondre des effets. -> Les Plans fractionnels
Pour chacun des facteurs, on prend deux niveau + et -.
On obtient ainsi une matrice de Hadamard.
On peut ainsi étudier 7 facteurs en 8 essais alors qu’il faudrait 128 xp en mode complet.
Cette matrice se construit à partir de la première ligne seulement, elle est construite par permutations circulaires, on avance vers la droite. C’est basé sur des générateurs d’effets, et cette matrice a des propriétés remarquables:
Attention, cela suppose la linéarité, ou du moins la monotonie (croissant ou décroissant). Une réponse du type quadratique (parabole…) ne sera pas bien appréhendée.
1,2,3
3,2,1
3,1,2
ET
1,2,3
3,1,2
2,2,1
DONNE
11,22,33
23,31,12
32,13,21
On a toujours interêt à prendre le même nombre de niveau pour tous les facteurs. Ce nombre doit être adapté aux facteurs:
5 facteurs à 3 niveaux = 27 essais
5 facteurs à 4 niveaux = 16 essais
Propriétés: * Points sur les bords du domaines, disposés en étoile sur un cercle avec 2 points centraux (valeur = moyenne):
Modèle quadratique !
Pour chacun des facteurs lors de la construction du plan, il suffit de choisir le min et le max. Tout s’enchaîne ensuite comme suit :
On suppose le cas à 2 facteurs
\(V_2=moy-\sqrt{2}/2\) (moyenne - min)
\(V_4=moy+\sqrt{2}/2\) (moyenne - min)
Chaque facteur est utilisé à 5 niveaux différents.
Hypercube avec des points qui sortent avec:
\(V_2=moy-\sqrt{p}/p\) (moyenne - min)
Il faut dessiner la surface ! mais attention !! il faut parfois transformer sa réponse pour avoir un optimum sensé ! ce n’est pas la valeur de la derivée en tant que tel qui compte, mais la valeur dans un domaine.
On imagine 12 facteurs à optimiser avec 5 facteurs experimentaux que l’on fait varier (caractéristiques de rondelles de pommes traitées en deshydratation par immersion dans un sirop sucré):
ex: optimisation d’un vin par mélange de cépages. Attention, on est ici dans le cas de plans de type I dits sans contraintes. En effet, on peut mettre un seul vin, ça reste du vin. Si on pense à un exemple de pâte à choux, mettre de l’oeuf seul, de la farine seule ou un sucre seuls conduit à une abérrance
Plans de type III: Les contraintes, pas forcément orthogonaux génèrent un polyèdre, On prend alors les sommets. celà se fait via un algorithme comme FEDOROV ou MITCHELL. Type IV: Ingrédient majoritaire, dont on se débarasse pour faire un composite centré avec les ingrédients d’intérêt.
Attention, la D-Optimalité n’est pas suffisante. Elle est dans le cas de plans dicrets différente des autres optimalité comme la G-Opt.
On a alors 2 manière de compter le nombre de résultats: (1) \(p.r=s.k\)
(2) \(\lambda=\frac{r.(k-1)}{p-1}\) Ces 2 conditions sont nécessaires, mais pas forcément suffisantes.
Pour un plan incomplet, selon ses paramètres, on a 3 possibilités:
Il faut utiliser un des plans existants.
Ils sont construits par des lois uniformes ou par des carrés latins orthogonaux.
Un BIE simplifié reste un BIE.
Le traitement statistique est important.
10 produits à faire tester, on fait des permutations circulaires sur les colonnes. > E est le coefficient d’efficacité avec \(E=\frac{p(k-1)}{k(p-1)}\)