Plan de présentation

1. Titre
2. Questions de recherche et théories mobilisées
3. Méthodes utilisées
4. Résultats generaux de l’etude
5. Points forts et limites de l’etude

Titre

Safer If Connected? Mobile Technology and Intimate Partner Violence

Plus sûr si connecté ? Technologie mobile et violence entre partenaires intimes

Questions de recherche et théories mobilisées

• Questions de recherche

La possession d’un téléphone portable par les femmes est associée à un marqueur important du statut des femmes au sein du ménage, à savoir leur probabilité de subir une violence conjugale

Questions de recherche et théories mobilisées

• théories mobilisées

1. le modèle théorique développé par Jensen et Oster (2009), Lee (2009) a examiné l’effet causal des téléphones portables sur le statut des femmes en Inde et a constaté qu’ils réduisaient considérablement la tolérance des hommes et des femmes à l’égard de la violence conjugale et augmentaient l’autonomie des femmes en matière de mobilité et d’indépendance économique (les téléphones portables en tant qu’autonomisation).

2. (Uduji et Okolo-Obasi 2018): les données qualitatives provenant de communautés sélectionnées dans les pays à revenu faible et intermédiaire suggèrent que la possession de téléphones portables par les femmes pourrait menacer l’idée de domination masculine, perturber les normes de genre traditionnelles au sein des ménages et remettre en question les structures patriarcales enracinées (les téléphones portables comme déresponsabilisants), déclenchant ainsi une augmentation des comportements violents de la part des partenaires masculins

Questions de recherche et théories mobilisées

• théories mobilisées

3. (GSMA 2020 ; Silver et al. 2019) : Cette hétérogénéité est sous-jacente à des changements séculaires dans l’institution de la famille et à la valeur attachée à l’indépendance économique des femmes (Pesando et GFC Team 2019), ainsi que des obstacles persistants à l’adoption et à l’utilisation de la technologie, tels que, dans le cas des téléphones portables, la capacité des femmes à les utiliser à titre privé, le manque d’électricité dans les ménages et les coûts élevés du temps d’antenne compte tenu de la nature payante de la plupart des téléphones dans les pays à revenu faible et intermédiaire

Méthodes utilisées

Méthodes utilisées

1. Modèles de correspondance non paramétriques

• Nearest-neighbor matching (NN) : Correspondance avec la distance Mahalanobis en utilisant des caractéristiques telles que l’éducation, la richesse du ménage, le lieu de résidence (rural/urbain) et le pays.

• Coarsened exact matching (CEM) : Correspondance exacte après avoir grossièrement classé les covariables en catégories (bins)

2. Estimation par variable instrumentale (IV)

• Variable instrumentale au niveau des ménages : Proportion de ménages dans le même cluster où au moins une femme possède un téléphone portable (excluant le ménage de la femme étudiée).
• Variables instrumentales au niveau des clusters

Méthodes utilisées

3. Régressions OLS (Ordinary Least Squares)

• Utilisées pour les associations de niveau communautaire entre la possession de téléphone portable par les femmes et la prévalence de la violence conjugale.

• Exploration des attitudes des hommes envers la violence conjugale à partir des échantillons des hommes dans les enquêtes DHS.

4. Analyses supplémentaires avec des sources externes

• Lien des données DHS avec des informations de l’Afrobarometer concernant la couverture mobile dans l’unité géographique locale et les données de la HRFC sur les taux de foudre.

Résultats generaux de l’etude

• 1. Prévalence de la violence : L’étude révèle que la prévalence de la violence intime (IPV) varie considérablement selon les pays. Par exemple, en Éthiopie, environ 27% des femmes ont signalé avoir subi une forme quelconque de violence au cours des 12 derniers mois, tandis qu’en Angola, ce chiffre est de près de 34%.

• 2. Types de violence : Les différents types de violence incluent la violence émotionnelle, physique et sexuelle. Par exemple, au Burundi, environ 20% des femmes ont signalé des violences émotionnelles, et près de 20% ont subi des violences physiques. La violence sexuelle est généralement moins signalée, mais reste significative.

Résultats generaux de l’etude

• 3. Facteurs associés à la violence : Les analyses montrent que des facteurs comme l’éducation de la femme, la situation rurale ou urbaine, et l’indice de richesse influencent la probabilité de subir de la violence. L’étude utilise des méthodes comme le matching exact et les estimations en deux étapes pour analyser ces facteurs.

• 4. Impact des téléphones mobiles : L’étude trouve une association entre la possession de téléphones mobiles et une diminution de la prévalence de la violence intime au niveau communautaire. Par exemple, une plus grande proportion de femmes possédant des téléphones mobiles dans une communauté est associée à une diminution significative des violences émotionnelles, physiques et sexuelles.

Résultats generaux de l’etude

• 5. Attitudes envers la violence : Les données montrent que les attitudes justifiant la violence domestique varient aussi entre les pays. Par exemple, au Burundi, environ 16% des femmes pensent qu’il est justifié de battre une femme si elle néglige ses enfants, tandis qu’en Angola, ce chiffre est d’environ 11%.

Points forts et limites de l’etude

• Points forts

• 1. Analyse approfondie : L’étude fournit une analyse détaillée de la prévalence et des types de violence intime contre les femmes (IPV) dans plusieurs pays africains. Elle utilise des enquêtes démographiques et de santé (DHS) pour obtenir des données précises et représentatives.

• 2. Utilisation de méthodes statistiques avancées : L’étude utilise des techniques de matching exact et des estimations en deux étapes pour examiner les facteurs associés à la violence et l’impact de la possession de téléphones mobiles sur la violence intime. Ces méthodes permettent de contrôler les biais et d’obtenir des résultats robustes.

Points forts et limites de l’etude

• Points forts

• 3. Comparaison internationale : L’étude compare la situation dans différents pays, mettant en évidence les variations régionales dans la prévalence et les formes de violence. Cela permet de contextualiser les résultats et de mieux comprendre les dynamiques spécifiques à chaque pays.

• 4. Implications politiques : Les résultats de l’étude ont des implications importantes pour les politiques publiques. Par exemple, la découverte que la possession de téléphones mobiles peut réduire la violence intime suggère que les interventions technologiques pourraient être une stratégie efficace pour lutter contre la violence.

Points forts et limites de l’etude

• Points forts

• 5. Approche multidimensionnelle : En examinant non seulement la prévalence de la violence mais aussi les attitudes culturelles envers la violence et les facteurs socio-économiques, l’étude offre une vue d’ensemble complète des facteurs contributifs et des potentiels leviers de changement.

• 6. Recommandations pratiques : L’étude propose des recommandations pratiques basées sur les résultats, telles que la promotion de l’accès aux téléphones mobiles et l’éducation des femmes, ce qui peut aider à formuler des politiques et des programmes efficaces pour réduire la violence intime.

Points forts et limites de l’etude

• limites de l’etude

la population etudiée est principalement les femmes âgées de 15 à 49 ans, résidant dans divers pays africains.

les données proviennent de Enquêtes démographiques et de santé (EDS)

Cependant, nous notons certaines limites a savoir :

• Données auto-rapportées: L’étude repose sur des données auto-rapportées, ce qui peut entraîner des biais de déclaration. Les participantes peuvent sous-déclarer ou sur-déclarer la violence en raison de la stigmatisation, de la peur des représailles ou de la compréhension subjective des questions.

Points forts et limites de l’etude

• limites de l’etude

• Variabilité des enquêtes EDS : ien que les enquêtes DHS soient standardisées, il peut y avoir des variations dans la mise en œuvre et la qualité des données entre les pays. Cela peut affecter la comparabilité des résultats entre les différents contextes nationaux

• Facteurs contextuels : Certains facteurs contextuels importants, comme les politiques locales, les systèmes juridiques et les interventions communautaires, ne sont pas pris en compte de manière détaillée dans l’analyse

Points forts et limites de l’etude

• limites de l’etude

• Exclusion des hommes : L’étude se concentre uniquement sur les femmes et n’inclut pas les expériences des hommes en matière de violence intime. Cela limite la compréhension globale de la dynamique de la violence au sein des ménages.

• Temporalité : L’étude utilise des données transversales. Cela limite la capacité à observer les changements et les tendances à long terme dans la prévalence de la violence intime.